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Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

 Paludisme / Classement des articles « Paludisme »

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Top 10 des articles les plus lus

Classé N° 1 sur 45 articles

Paludisme grave de l’enfant à Brazzaville

G. Moyen, A. Mbika Cardorelle, J. Kambourou, A. Oko, A. Mouko, Obengui - Congo-Brazzaville
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5702 - Février 2010 - pages 113-116

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Une étude prospective intéressant les enfants de 3 mois à 15 ans hospitalisés dans les services de pédiatrie des 4 grandes structures sanitaires de Brazzaville a été réalisée dans le but de situer la prévalence du paludisme grave de l’enfant et d’en apprécier son évolution.
Ainsi entre janvier et août 2006, 1506 enfants ont été hospitalisés pour paludisme grave sur 10217 hospitalisés dans l’ensemble des services soit 14,7 %. Il concernait les enfants dont l’âge moyen était de 5 ans et 2 mois (extrêmes : 3 mois et 5 jours -14 ans et 8 mois). Les enfants de 1 à 5 ans, 864 cas (57,6 %) étaient les plus touchés p < 0,02. Le temps écoulé entre le début des symptômes et l’hospitalisation était en moyenne de 8 jours (extrêmes : 10h et 20 jours).
Les formes anémiques, 978 cas (64,9 %) les formes convulsives, 732 cas (48,6 %), le neuropaludisme, 342 cas (22,7 %) étaient les formes les plus observées.
396 décès ont été enregistrés (26,3 %), les formes convulsives étaient les plus concernées : 41,4 % p < 0,02. Les enfants ont gardé des séquelles notamment motrices et sensorielles dans 62 cas. La gravité et la sévérité de l’affection impose des mesures de prévention.

Mots clés : paludisme grave, enfants, anémie, convulsion,

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Classé N° 2 sur 45 articles

Pidolate de magnésium (Mag2® ampoules buvables sans sucre) et paludisme

ASSOUAN C., AZAGOH K, MILLOGO M., NGUESSAN K - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5711 - Novembre 2010 - pages 497-499

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Objectif : Apprécier l’efficacité du pidolate de Magnésium (Mag2®), au cours du traitement du paludisme à Plasmodium falciparum.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude cas-témoin menée sur 3 mois (mai à juillet 2010) à l’Hôpital général de Koumassi. Cette étude a porté sur 226 patients qui ont consulté pour accès palustre confirmé par la présence de Plasmodium falciparum sur le frottis sanguin. Les patients ont été repartis en deux groupes homogènes de 113 patients chacun. Les deux groupes de patients ont reçu le même traitement antipaludique, associant l’artésunate à l’amodiaquine selon les recommandations de l’OMS. Le deuxième groupe a reçu en plus, une supplémentation journalière en magnésium sous forme de pidolate de magnésium (Mag2® ampoule buvable sans sucre) à raison de 366 mg par jour (3 ampoules buvables reparties en 3 prises journalières pendant sept jours). La comparaison entre les 2 groupes a porté sur le délai de reprise du travail, l’asthénie physique et l’apyrexie.
Résultats : La défervescence a été obtenue au bout de 24 heures dans les deux groupes. La récupération physique a été rapide dans le groupe ayant reçu la supplémentation journalière en magnésium avec un délai de reprise de travail plus court.
Conclusion : La supplémentation journalière en magnésium sous forme de pidolate de magnésium (Mag2® ampoule buvable) au traitement du paludisme favorise une récupération physique rapide. Son efficacité, son indication possible chez le diabétique atteint de paludisme et l’absence d’effets secondaires majeurs rencontrés méritent donc de le recommander.

Mots clés : paludisme, pidolate de magnésium, sels minéraux, diabétique,

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Classé N° 3 sur 45 articles

La prise en charge du paludisme grave des enfants de moins de cinq ans dans les formations sanitaires périphériques du Burkina Faso

M. Savadogo, MB Boushab, N. Kyélem - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6103 - Mars 2014 - pages 164-168

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Au Burkina Faso, comme dans de nombreux pays africains au sud du Sahara, le paludisme sévit sur un mode endémique et constitue un problème majeur de santé publique.
Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du paludisme grave dans deux centres régionaux de référence.
Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale rétrospective couvrant la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2010. Etaient inclus les cas de paludisme grave admis au Centre hospitalier régional de Gaoua et au niveau du Centre médical avec antenne chirurgicale de Batié.
Résultats : Cent-neuf dossiers de paludisme grave ont été inclus. L'âge moyen des enfants était de 18 mois avec des extrêmes de 3 à 48 mois. Soixante-quinze virgule deux pour cent des malades avait un âge inférieur ou égal à 24 mois. L'âge médian était de 15 mois. Le sex-ratio était de 1,66 en faveur des garçons. Les signes de gravité étaient dominés par les signes neurologiques et l'anémie sévère. 
La quinine était la molécule de base du traitement. Elle était relayée par une combinaison à base d'artémisinine dès que la voie orale était possible conformément à la directive nationale de prise en charge du paludisme. La létalité globale était de 9,5%.
Conclusion : Au regard de la gravité des formes neurologiques, une unité de réanimation nous semble nécessaire dans les structures régionales de prise en charge.

Mots clés : Paludisme grave, structures sanitaires, prise en charge, Burkina Faso

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Classé N° 4 sur 45 articles

Anémie au cours de la grossesse au Sénégal : rôle du paludisme et des parasitoses intestinales

B. Faye, R.C. Tine, K. Sylla, A. Diagne, D. Sow, J.L. Ndiaye, Y. Dieng, O. Faye, O. Gaye - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6103 - Mars 2014 - pages 169-174

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Chez la femme enceinte, l'anémie est fréquemment rencontrée. Les parasitoses intestinales et le paludisme sont souvent cités dans les étiologies. L'objectif de cette étude était de mesurer l'impact de ces affections sur la survenue de l'anémie chez la femme enceinte en zone suburbaine au Sénégal. Un examen de selles, une goutte épaisse et une Numération Formule Sanguine (NFS) ont été effectués chez des femmes au dernier trimestre de grossesse ou à l'accouchement. L'examen parasitologique des selles a révélé que 65.4% des femmes hébergeaient au moins un parasite intestinal. Les principaux parasites mis en évidence étaient Ascaris lumbricoïdes (41.6%), Trichuris trichiura (24.1%) et Entamœba coli (25.1%). La goutte épaisse était négative dans 100%. La prévalence de l'anémie (hémoglobine < 11g/dl) était de 55.3%. Une corrélation significative a été retrouvée entre l'anémie et le poly-parasitisme RR [IC 95%] = 1.94 [1.1-3.4] (p = 0.03).
Les étiologies parasitaires malgré une prévalence élevée des parasitoses intestinales ne semblent pas être la cause la plus importante dans la survenue de l'anémie chez la femme enceinte au Sénégal.

Mots clés : Anémie, parasitoses intestinales, paludisme, femme enceinte

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Classé N° 5 sur 45 articles

Efficacité et tolérance de Malacur® (dihydroartémisinine-pipéraquine) dans le traitement du paludisme simple à Plasmodium falciparum chez les sujets âgés de plus de 14 ans au Cameroun

A. Same-Ekobo, T. Kuete, T. Nkoa, R. Abondo Ngono, P. Koki Ndombo - Cameroun
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6404 - Avril 2017 - pages 197-202

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Introduction : Les combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine sont depuis quelques années le traitement antipaludique de première intention dans une grande partie des pays endémiques. Des souches résistantes à différentes combinaisons ont été décelées en Asie du sud-est, ce qui oblige à une surveillance continuelle dans le monde entier.
Matériels et méthodes : Pour cela, à Yaoundé (Cameroun), a été réalisée une étude prospective, ouverte, non-randomisée pour évaluer l'efficacité clinique et parasitologique de l’association dihydroartémisinine-pipéraquine (DHA-PQ) dans le traitement du paludisme simple à P. falciparum, chez les sujets âgés de plus de 14 ans.
Résultats : Les résultats ont montré que 100% des 47 patients inclus dans cette analyse ont été libres de parasitémie dès le premier jour après la fin du traitement et les résultats se sont maintenus jusqu’à la fin du suivi, le 28ème jour. De la même manière 78,7% des patients ont été apyrétiques le jour après la première prise et 100% après les 3 jours de traitement. Aucun patient n'a montré d’évènement indésirable grave ni n'a abandonné le traitement pour cette raison.
Conclusion : Les résultats confirment l'efficacité de l'association DHA-PQ comme traitement de première intention dans le traitement du paludisme non-compliqué à Plasmodium falciparum.

Mots clés :

Plasmodium falciparum, dihydroartémisinine-pipéraquine, DHA-PQ, artémisinine

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Classé N° 6 sur 45 articles

Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques du paludisme au Centre Hospitalier Universitaire Yalgado Ouédraogo de Ouagadougou, Burkina Faso

M. Savadogo, A. Ouédraogo, K.A. Sondo, R. Thiombiano, L. Sangaré Y.J. Drabo - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6107 - Juillet 2014 - pages 373-378

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Le paludisme est responsable d'une morbi-mortalité encore préoccupante au Burkina Faso.
Objectif : Décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et évolutives du paludisme au service des maladies infectieuses du CHU YO.
Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale et descriptive portant sur tous les malades reçus et hospitalisés au service des maladies infectieuses du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2012 pour paludisme. Sont inclus tous les patients ayant une goutte épaisse positive avec ou sans signe de gravité.
Résultats : Cent dix-huit patients ayant un paludisme confirmé ont été suivis ; L'âge médian des patients était de 22 ans avec des extrêmes allant de 6 mois à 90 ans ; 85% des patients provenaient de la province du Kadiogo et majoritairement de la ville de Ouagadougou. La majorité des patients (66,1%) souffrait de paludisme grave ; les signes de gravité étaient dominés par les signes neurologiques (46%), suivis par l'anémie sévère (34%) tandis que les signes de paludisme simples étaient dominés par la fièvre, les troubles digestifs et les céphalées. Il y avait une association morbide chez 40% des patients souffrant de paludisme simple (16/40). Les comorbidités étaient dominées les infections : cinq cas d'infection par le VIH, trois cas de pneumopathies, deux cas de salmonelloses, deux cas de gastro-entérite à Escherichia coli, et deux cas de méningites bactériennes. Tous les patients avaient reçu un traitement antipaludique conformément au protocole national. Trente-quatre virgule deux pour cent des patients ayant une comorbidité avaient bénéficié en outre, d'une antibiothérapie. L'évolution était marquée par une létalité globale de 7%, la majorité des décédés (7/8) était âgée de plus de 15 ans.
Conclusion : La réduction de la mortalité palustre repose avant tout sur une prise en charge correcte des facteurs de mauvais pronostic tels que les signes neurologiques de gravité et les comorbidités. Il importe de renforcer les plateaux techniques des laboratoires et des unités de réanimation pour une prise en charge adéquate des cas graves.

Mots clés : Paludisme, épidémiologie, clinique, thérapeutique, Burkina Faso

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Classé N° 7 sur 45 articles

Paludisme grave et fièvre jaune, association souvent méconnue. Illustration à propos de deux observations

Wade K.A., Beye S.A, Diatta B. - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5712 - Décembre 2010 - pages 577-581

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Nous rapportons deux cas cliniques dans le but d’attirer l’attention du réanimateur en zone d’endémie sur le piège diagnostique que pose l’évolution défavorable d’un malade présentant un paludisme grave, avec possibilité d’une co-infection avec une arbovirose telle que la fièvre jaune.
Le paludisme et la fièvre jaune sont deux maladies infectieuses, endémiques et tropicales présentant des similitudes tant au point de vue épidémiologique, clinique que diagnostique.
Il s’agissait de deux patients reçus pour troubles de la conscience, fébriles, associés à une hépatonéphrite et une goutte épaisse positive à trophozoïtes de Plasmodium falciparum.
Le diagnostic de paludisme grave avec défaillance multi-viscérale avait été posé, mais devant la persistance puis l’aggravation de la symptomatologie sous traitement anti-palustre et après avoir éliminé une inadéquation des posologies utilisées, une résistance aux antipaludéens et une surinfection nosocomiale, la possibilité d’une co-infection avec une arbovirose a été évoquée.
Dans les deux cas, les sérologies à la recherche d’anticorps antiamaril étaient revenues positives et l’évolution a été favorable après traitement étiologique et symptomatique, malgré la gravité potentielle de ces deux affections.

Mots clés : coma, syndrome hépato-rénal, paludisme grave, protéinurie, fièvre jaune,

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Classé N° 8 sur 45 articles

Mortalité hospitalière à l'hôpital d’enfants de Yendoubé de Dapaong au Togo

KD AZOUMAH, B. BALAKA, K. MATEY, B. KONLAN, K. KESSIE - Togo
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5401 - Janvier 2007 - pages 5-8

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La mortalité infantile demeure un problème préoccupant dans nos pays avec de nombreux déterminants et des disparités régionales malgré les multiples progrès en matière de santé de l'enfant.
Notre étude rétrospective a porté sur l'aspect épidémiologique de la mortalité des enfants de 0 à 10 ans à l'hôpital d'enfants de Dapaong du 1er janvier 2001 au 31 décembre 2002. Sur 8.806 malades hospitalisés, 1214 décès ont été enregistrés soit une létalité globale de 138 ‰ avec une prédominance masculine de 52,22 %. La mortalité néonatale représentait 249,6 ‰. La majorité des décès (93 %) enregistrés, survenaient dans les cinq premières années de vie avec une légère prédominance en saison pluvieuse. Plus de 80 % des enfants étaient reçus après une semaine d'évolution, 66,64 % des décès sont constatés dans les 24 premières heures d'hospitalisation et 77,18 % dans les 48 heures. Deux tiers des décès (66,73 %) enregistrés survenaient au cours des gardes.
Le paludisme, les infections néonatales, la méningite, la malnutrition, les infections respiratoires et l'anémie représentaient les principales causes des décès. Ce taux élevé de la mortalité à Dapaong suscite une sensibilisation de la population, une réorganisation des services des urgences avec des personnels qualifiés et le relèvement du niveau de vie de la population.

Mots clés : mortalité hospitalière, mortalité infantile, mortalité néonatale, infections néonatales, méningite, malnutrition, infections respiratoires, anémie,

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Classé N° 9 sur 45 articles

Insuffisance rénale aiguë de l’enfant à l’hôpital régional de Bafoussam, Cameroun. A propos d’un cas

NGAHA A., NOUBOM M., MBOUCHE L., DR DJEUTCHEU F. - Cameroun
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5706 - Juin 2010 - pages 311-312

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L’insuffisance rénale aiguë chez l’enfant est une pathologie peu diagnostiquée et de ce fait, sa prise en charge est souvent tardive entraînant un tableau clinique irréversible. Les étiologies peuvent être soit rénales ou non rénales. En Afrique tropicale, le paludisme est responsable d’une automédication abusive avec pour corollaire des complications graves telles que la fièvre bilieuse hémoglobinurique dont l’évolution peut entraîner une insuffisance rénale aiguë.
Nous avons reçu un enfant de 5 ans qui présentait une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle suite à un accès palustre grave compliqué d’hémoglobinurie.
Un bon examen clinique et une prise en charge précoce à l’aide d’un diurétique a permis une amélioration clinique satisfaisante au bout de cinq jours.

Mots clés : insuffisance rénale aiguë, paludisme grave, hémoglobinurie,

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Classé N° 10 sur 45 articles

Morbidité du paludisme dans les faciès camerounais : analyse des données de surveillance de 36 mois sur les groupes à risque

G. Nko’Ayissi, W. Mbacham, G. Massoda - Cameroun
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5909 - Août/sept. 2012 - pages 421-429

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Contexte : Le Cameroun, comme le reste des pays d’Afrique subsaharienne, continue à porter le lourd fardeau de la mortalité liée au paludisme. Depuis près d’une décennie, de nombreuses interventions ont été conduites dans les domaines de la prévention et de la prise en charge des cas, l’objectif à terme étant de réduire la mortalité et la morbidité de 50% puis de 75% d’ici l’année 2010 et 2015 respectivement par rapport à l’année de 2000. Au moment où le Cameroun s’apprête à lancer deux nouvelles interventions que sont la confirmation des cas suspects avant tout traitement et la distribution à grande échelle des moustiquaires à longue durée d’action, nous avons analysé les données de surveillance de ces trois dernières années dans les groupes à risque que sont les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes en fonction des faciès épidémiologiques de la maladie.
Méthodes : L’étude a porté sur les données de morbidité proportionnelle de 36 mois obtenues à partir des rapports mensuels des 10 régions que comptent le Cameroun. La morbidité du paludisme simple des moins de 5 ans, du paludisme grave des moins de 5 ans et la morbidité du paludisme de la femme enceinte ont été étudiées en fonction des 3 principaux faciès de la maladie au Cameroun.
Résultats : La morbidité du paludisme simple des moins de 5 ans était de 37,54 % dans l’ensemble du pays. Elle augmentait significativement selon que l’on passait des faciès équatorial et tropical au sud vers les faciès sahélien au nord (P < 0,008). A l’inverse le paludisme grave des moins de 5 ans, de morbidité moyenne de 16,54 % et le paludisme de la femme enceinte, de morbidité moyenne de 40,96 %, diminuaient du faciès sahélien au Nord vers les faciès tropical et équatorial au Sud. Seul le paludisme simple des moins de 5 ans affichait une baisse significative dans le temps.
Conclusion : La morbidité du paludisme varie en fonction des principaux faciès de la maladie. La baisse modeste enregistrée pourrait être due à la définition ambigüe des cas, considérée par le Programme National de Lutte.

Mots clés : morbidité, paludisme, faciès,

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