Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

 Pédiatrie / Classement des articles « Pédiatrie »

Les mieux notés - Les plus commentés

Top 10 des articles les plus lus

Classé N° 1 sur 473 articles

Paludisme grave de l’enfant à Brazzaville

G. Moyen, A. Mbika Cardorelle, J. Kambourou, A. Oko, A. Mouko, Obengui - Congo-Brazzaville
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5702 - Février 2010 - pages 113-116

Voir/masquer le résumé

Une étude prospective intéressant les enfants de 3 mois à 15 ans hospitalisés dans les services de pédiatrie des 4 grandes structures sanitaires de Brazzaville a été réalisée dans le but de situer la prévalence du paludisme grave de l’enfant et d’en apprécier son évolution.
Ainsi entre janvier et août 2006, 1506 enfants ont été hospitalisés pour paludisme grave sur 10217 hospitalisés dans l’ensemble des services soit 14,7 %. Il concernait les enfants dont l’âge moyen était de 5 ans et 2 mois (extrêmes : 3 mois et 5 jours -14 ans et 8 mois). Les enfants de 1 à 5 ans, 864 cas (57,6 %) étaient les plus touchés p < 0,02. Le temps écoulé entre le début des symptômes et l’hospitalisation était en moyenne de 8 jours (extrêmes : 10h et 20 jours).
Les formes anémiques, 978 cas (64,9 %) les formes convulsives, 732 cas (48,6 %), le neuropaludisme, 342 cas (22,7 %) étaient les formes les plus observées.
396 décès ont été enregistrés (26,3 %), les formes convulsives étaient les plus concernées : 41,4 % p < 0,02. Les enfants ont gardé des séquelles notamment motrices et sensorielles dans 62 cas. La gravité et la sévérité de l’affection impose des mesures de prévention.

Mots clés : paludisme grave, enfants, anémie, convulsion,

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (2,7 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 5838 fois, téléchargé 848 fois et évalué 6 fois.  9 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 2 sur 473 articles

Déterminants de la malnutrition chez les enfants de moins de cinq ans suivis à l’institut national de santé publique Côte d’Ivoire

Ake-Tano O., Ekou F.K., Konan Y.E., Tetchi E.O., Koffi K.B., Oussou K.R., Kpebo D.O.D., Coulibaly A., Tiembre I., Koffi K. - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5802 - Février 2011 - pages 93-99

Voir/masquer le résumé

Une étude transversale à visée descriptive et analytique s’est déroulée du 1er juin au 31 juillet 2008, au service de Santé Maternelle et Infantile (SMI) de l’Institut National de Santé Publique (INSP), d’Abidjan (Côte d’Ivoire). Cette étude avait pour objectifs de décrire le profil des enfants de l’étude, de déterminer la proportion d’enfants malnutris et d’identifier les déterminants de la malnutrition.
Au total, 276 enfants de moins de cinq ans ont été inclus dans l’étude. Ces enfants avaient un âge moyen de 8 ± 5,3 mois et la majorité (84,4%) provenait des communes d’Adjamé et d’Attécoubé. Leurs mères avaient un âge moyen de 24,8 ± 5,4 ans et la moitié était analphabète. La taille moyenne des ménages où vivent les enfants était de 5,29 personnes et dans presque la totalité (80,8%) le budget alimentaire quotidien était moins de 2000 FCFA (3.05 euros). Le poids moyen de naissance des enfants était de 2982,45 ± 487,2 grammes. Trois quarts d’entre eux ayant l’âge d’être vacciner contre la rougeole avait reçu leurs doses de vaccin et la majorité était suivie à la PMI en ce qui concerne leur développement staturo-pondéral. Concernant leur état nutritionnel, 24,3% avaient une insuffisance pondérale, 22,5% une malnutrition aiguë et 7,20% une malnutrition chronique.
L’analyse univariée a montré que l’âge de l’enfant, le lieu de résidence, le niveau d’instruction de la mère, le budget alimentaire quotidien du ménage, le poids de naissance, le suivi régulier de la croissance de l’enfant et la vaccination contre la rougeole étaient significativement associés à l’état nutritionnel de l’enfant. Après ajustement pour les autres variables, ce sont l’âge de l’enfant, le poids de naissance, le budget alimentaire quotidien du ménage et le suivi régulier de l’enfant qui avaient des effets significatifs sur l’état nutritionnel de l’enfant.
La malnutrition demeure toujours un problème d’actualité en Côte d’Ivoire. Un niveau économique favorable du ménage, un poids normal à la naissance et la participation active de la mère aux activités promotionnelles et préventives de santé sont des mesures pouvant protéger l’enfant de la malnutrition.

Mots clés : malnutrition, déterminants, enfants,

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (2,5 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 5383 fois, téléchargé 507 fois et évalué 4 fois.  3 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 3 sur 473 articles

La problématique de la prévention de la transmission de la mère à l’enfant (PTME) du VIH dans les pays en développement (PED). Analyse du programme PTME Femme-Sida à l’hôpital provincial de Référence Jason Sendwe de Lubumbashi (R.D.C)

K. KIZONDE, K. MALONGA, M. MOUTSCHEN - Congo-Kinshasa
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5605 - Mai 2009 - pages 273-280

Voir/masquer le résumé

Objectif : Evaluer l’efficacité du programme depuis la sensibilisation au Dépistage Volontaire du VIH (CDV) en Consultation Prénatale (CPN) jusqu’à la prise en charge effective en PTME des couples mère-enfant en période périnatale.
Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective et analytique portant sur les cohortes de toutes les gestantes reçues pour la 1ère fois en CPN (n = 10.289) et suivies jusqu’à l’accouchement (n = 8768) du 1er juillet 2004 au 30 juin 2006. Les paramètres analysés sont : le taux de sensibilisation au Dépistage Volontaire (CDV) - le taux d’adhésion au DV (Pré-Test) et au retrait volontaire du résultat (Post-Test) - l’évolution de la séroprévalence VIH chez les adhérées au DV - le taux de prise en charge effective des couples mère-enfant en période périnatale.
Résultat : Le taux de sensibilisation au DV du VIH en CPN est de 91,87% et de toutes les gestantes sensibilisées, 72,82% ont adhéré au DV alors que seulement 61 % de celles-ci se sont présentés au Post-Test. La désaffection observée au pré-Test par rapport au taux de sensibilisation et au Post-Test par rapport au Pré-Test est statistiquement significative (P < 0.001). Quant à la séroprévalence VIH chez les adhérées au DV, elle varie entre 4,4 % et 5,22 % avec un taux moyen de 4,72 %. La comparaison des taux de séroprévalence relevés aux différents semestres ne montre pas de différence statistique significative et le taux moyen de 4,72 % observé dans cette étude est comparable aux autres prévalences rapportées dans notre milieu, il est d’ailleurs voisin du taux national en RDC (4,1 %). Enfin, le taux de prise en charge effective des couples mère-enfant en PTME en période périnatale est évalué à 26,93 %, il serait même de 19 % si toutes les sensibilisées avaient adhéré au DV et au Post-Test.
Conclusion : Comme on le voit, au taux élevé de sensibilisation et satisfaisant d’adhésion au Pré-Test s’oppose un taux bas d’adhésion au Post-Test justifiant la faible efficacité du programme PTME en termes de concept «coût-rentabilité». La carence en information et instruction chez les gestantes, la peur d’un statut sérologique positif pouvant conduire à la stigmatisation et source potentielle de naufrage conjugal, la non-participation du conjoint au programme et surtout le fait que le programme PTME tel que mené actuellement ne s’occupe que du seul volet PTME pure sans prendre en compte la santé et l’avenir des géniteurs en termes d’accès gratuit aux antirétroviraux (ARV), toutes ces raisons pourraient expliquer la désaffection observée au Post-Test et l’inefficacité finale du programme.

Mots clés : PTME, PED, paradoxe taux de CDV, pré et post Test, faible efficacité,

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 3028 fois, téléchargé 417 fois et évalué 1 fois.  6 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 4 sur 473 articles

Dakin Cooper® stabilisé : une solution dans le traitement de la candidose buccale de l’enfant

M. Kaloga, C. Assouan, R. Azagoh-Kouadio, S. Kourouma, A. Sangare, E.J. Ecra, B. Camara, A. Aka, I.P. Gbery.I.P. Yoboue, J.M. Kanga - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5806 - Juin 2011 - pages 273-276

Voir/masquer le résumé

Objectifs : Apprécier l’efficacité et la tolérance du Dakin Cooper® stabilisé dans les soins locaux de la candidose buccale de l’enfant.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective, descriptive et non comparative portant sur des enfants vus en consultation du 1er mars 2010 au 28 février 2011 dans le service de dermatologie du CHU de Treichville. Cent patients ont été recensés. Tous ont reçu le Dakin Cooper® stabilisé comme antiseptique en bain de bouche.
Résultats : La moyenne d’âge était de 2,8 ans, le sex-ratio est de 1,6 en faveur des hommes, la durée moyenne du traitement était de 10 jours, la quasi-totalité des patients était guérie au bout de 15 jours, quel que soit le traitement associé et la tolérance était bonne chez tous nos patients.
Conclusion : De par son efficacité Dakin Cooper® stabilisé est un antiseptique de choix pour le traitement de la candidose buccale et présente une tolérance excellente.

Mots clés : Dakin, Cooper, stabilisé, candidose buccale, enfant,

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (3,2 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 5262 fois, téléchargé 386 fois et évalué 13 fois.  17 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 5 sur 473 articles

Mortalité périnatale au pôle mère-enfant de Ségou au Mali

Traore B, Beye S.A, Kokaina C, Sacko D, Teguete I., Traore Y, Traore M, Dolo A. - Mali
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5804 - Avril 2011 - pages 203-208

Voir/masquer le résumé

Introduction : La mortalité périnatale demeure encore élevée dans les pays en développement avec une part importante de la mortalité néonatale précoce. Le quatrième Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD), qui vise à réduire la mortalité infantile de 2/3 d’ici 2015, passe par l’amélioration de la qualité des soins obstétricaux et néonataux et l’amélioration des conditions de vie des femmes des pays en voie de développement.
Objectif : Notre objectif était d’analyser la situation de la mortalité périnatale dans notre service pendant la période d’étude.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude prospective à visée descriptive qui a été faite du 1er janvier 2007 au 31 mars 2010 dans le service mère-enfant du centre hospitalier régional de Ségou.
Résultats : Pendant cette période, nous avons enregistré 5.715 naissances dont 309 décès périnatals soit un taux de 54,06‰. La mortinatalité était de 46,54‰, la mortalité néonatale a été de 7,52‰. Le jeune âge a été le plus représenté avec 31,6% d’adolescentes (97 cas) et 38,8% de la tranche d’âge de 21 à 31 ans. Dans notre étude, les causes de décès rapportées sont principalement dominées par l’asphyxie au cours du travail.
Conclusion : La diminution du taux de mortalité périnatale dans notre service qui demeure encore élevé nécessite une approche globale pour améliorer la santé de la mère des femmes enceintes, bien au-delà de l’amélioration que peuvent apporter les seuls médecins de cet hôpital.

Mots clés : mortalité, enfant, facteurs de risque,

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (4,2 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4472 fois, téléchargé 349 fois et évalué 19 fois.  7 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 6 sur 473 articles

La prise en charge du paludisme grave des enfants de moins de cinq ans dans les formations sanitaires périphériques du Burkina Faso

M. Savadogo, MB Boushab, N. Kyélem - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6103 - Mars 2014 - pages 164-168

Voir/masquer le résumé

Au Burkina Faso, comme dans de nombreux pays africains au sud du Sahara, le paludisme sévit sur un mode endémique et constitue un problème majeur de santé publique.
Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs du paludisme grave dans deux centres régionaux de référence.
Patients et méthodes : Il s'agit d'une étude transversale rétrospective couvrant la période du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2010. Etaient inclus les cas de paludisme grave admis au Centre hospitalier régional de Gaoua et au niveau du Centre médical avec antenne chirurgicale de Batié.
Résultats : Cent-neuf dossiers de paludisme grave ont été inclus. L'âge moyen des enfants était de 18 mois avec des extrêmes de 3 à 48 mois. Soixante-quinze virgule deux pour cent des malades avait un âge inférieur ou égal à 24 mois. L'âge médian était de 15 mois. Le sex-ratio était de 1,66 en faveur des garçons. Les signes de gravité étaient dominés par les signes neurologiques et l'anémie sévère. 
La quinine était la molécule de base du traitement. Elle était relayée par une combinaison à base d'artémisinine dès que la voie orale était possible conformément à la directive nationale de prise en charge du paludisme. La létalité globale était de 9,5%.
Conclusion : Au regard de la gravité des formes neurologiques, une unité de réanimation nous semble nécessaire dans les structures régionales de prise en charge.

Mots clés : Paludisme grave, structures sanitaires, prise en charge, Burkina Faso

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (2,3 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4966 fois, téléchargé 299 fois et évalué 8 fois.  9 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 7 sur 473 articles

Connaissances, attitudes et pratiques des prestataires des soins de la salle d’accouchement sur la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant à Lubumbashi

N.A. Mwembo-Tambwe, P. Kalenga, P. Donnen, F. Chenge, P. Humblet, M. Dramaix, P. Buekens - Congo-Kinshasa
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5905 - Mai 2012 - pages 259-268

Voir/masquer le résumé

Objectif : Evaluer le niveau de Connaissance, Attitude et Pratique (CAP) des prestataires des maternités en rapport avec la Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant (PTME) à Lubumbashi.
Méthodologie : Ce travail repose sur une étude transversale descriptive réalisée dans 27 maternités de Lubumbashi en avril 2010. L’échantillon était constitué de 153 prestataires travaillant dans ces maternités et qui ont été interrogés sur leur CAP en rapport avec la PTME. Pour faire cette évaluation, un score de 24 points a été classé en «suffisant» ou « insuffisant» selon qu’il était d’au moins 12 ou inférieur à 12.
Résultats : Le niveau de CAP de la PTME des prestataires des maternités à Lubumbashi est suffisant dans seulement 8,5% des cas. La proportion de prestataires avec un niveau CAP suffisant était significativement plus élevé chez les universitaires que chez les non universitaires (Odds Ratio ajusté [ORa] = 8,6 ; Intervalle de Confiance [IC] 95% : 1,6-47,5) et dans les maternités où la PTME était intégrée (OR = 4,5 ; IC 95% : 1,3-18,4).
Conclusion : Le niveau de Connaissance, Attitude et Pratique en matière de PTME est très bas chez les prestataires affectés dans les maternités à Lubumbashi. Il y a nécessité d’organiser des formations pour les prestataires de ces services.

Mots clés : attitude, connaissance, infection du VIH, prévention de la transmission mère-enfant, Lubumbashi,

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (1,8 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4673 fois, téléchargé 283 fois et évalué 4 fois.  7 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 8 sur 473 articles

Facteurs de risque associés à la mortalité néonatale dans un hôpital de niveau tertiaire en République Démocratique du Congo

R. Kambale, A. Maseka, J. Bwija, W. Bapolisi, J. Bashi, B. Masumbuko, G. Bisimwa - Congo-Kinshasa
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6307 - Juillet 2016 - pages 401-408

Voir/masquer le résumé

Contexte : Dans la province du Sud-Kivu (RD Congo), le taux de mortalité néonatale est de 47‰. L’objectif de notre étude est d’analyser la mortalité néonatale dans le service de néonatologie d’une structure tertiaire de santé de la province du Sud-Kivu.
Méthodes : Etude transversale couvrant la période 2009-2013. Tous les enfants âgés de 0-28 jours étaient inclus dans l’étude. Les tests statistiques utilisés étaient le pourcentage, le Khi2 et l’Odds ratio.
Résultats : Au total, 1,638 nouveau-nés étaient admis dans le service. Le taux de mortalité néonatale était de 26.6% (passant de 40.8% en 2009 à 21.2% en 2013). La mortalité épurée était de 16.7%. Les facteurs de risque liés à la mortalité néonatale étaient (OR, p) : le sexe masculin [1.4 (1.1-1.9) ; p = 0.0138], la prématurité [4.3 (2.9-6.4) ; p < 0.0001], l’asphyxie périnatale [2.6 (2.1-3.2) ; p < 0.0001], l’âge de la mère > 35 ans [1.2 (1.2-3.2) ; p = 0.0061], les mères célibataires [2.8 (1.4-5.8) ; p = 0.0034], une menace d’accouchement prématuré [3.0 (1.3-7.1) ; p = 0.0111] et la naissance dans une maternité autre que celle de l’HPGRB [5.3 (4.0-7.1) ; p < 0.0001].
Conclusion : Le taux de mortalité néonatale reste élevé bien que des efforts aient été fournis pour sa réduction. Différents facteurs de risques associés à la mortalité néonatale ont été identifiés. Des actions de sensibilisation/prévention doivent être soutenues pour réduire ce fléau.

Mots clés :

Mortalité, néonatale, RD Congo, Sud-Kivu

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (4,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 6800 fois, téléchargé 282 fois et évalué 34 fois.  14 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 9 sur 473 articles

La détresse respiratoire du nouveau-né à terme au service de néonatologie du Centre hospitalier d’enfants Albert Royer de Dakar, Sénégal

P.M. Faye, I.D. Ba, N.R. Diagne-Guèye, Y.J. Dieng, M. Guèye, A. Ba, N.F. Sow, M.A. Seck, M. Fattah, A. Thiongane, A.L. Fall, S. Diouf, O. Ndiaye, H. Sy-Signaté, M. Sarr - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6301 - Janvier 2016 - pages 35-43

Voir/masquer le résumé

Introduction : La Détresse Respiratoire (DR) est fréquente en néonatalogie, souvent liée à des difficultés d’adaptation ou à l’infection.
Objectifs : Décrire les aspects épidémiologique, clinique, thérapeutique et pronostique de la détresse respiratoire du nouveau-né à terme au service de néonatologie Centre hospitalier National d’Enfants Albert Royer de Dakar (CHNEAR).
Patients et méthode : Etude rétrospective, descriptive du 1er janvier au 31 décembre 2014, concernant les nouveau-nés à terme hospitalisés pour détresse respiratoire.
Résultats : Nous avons colligé 214 cas de DR, soit une fréquence de 34,8% des nouveau-nés à terme. Le sex-ratio était de 1,06 et l’âge moyen de 8,5 jours. L’accouchement était fait par césarienne dans 39 cas (18,2%) et 132 nouveau-nés (61,5%) étaient eutrophiques. Une réanimation en salle de naissance avait été nécessaire pour 86 nouveau-nés (40,2%). La DR était précoce en salle de naissance dans 75 cas (35,0%) et 107 nouveau-nés (50%) étaient admis avant 48 heures de vie. Le transfert était fait par transport en commun dans 92 cas (42,8%). La DR était sévère chez 102 nouveau-nés (47,7%). La SpO2 moyenne était de 78% sous oxygène à l’admission. Les principales étiologies étaient l’infection néonatale (118 cas ; 55,1%), l’asphyxie périnatale (53 cas ; 24,8%), l’inhalation méconiale (30 cas ; 14,0%), les cardiopathies congénitales (29 cas ; 13,5%), la bronchiolite aiguë 20 cas ; (9,3%), l’atrésie des choanes (9 cas ; 4,2%). Une ventilation artificielle était réalisée pour 45 nouveau-nés (21,0%). La létalité était de 31,8% (68 décès). Cette létalité était significativement associée à l’existence d’une détresse respiratoire en salle de naissance (p = 0,007 ; OR 2,2), d’une hypertension artérielle pulmonaire (p <0,001 ; OR 5,1), d’un pneumothorax (p < 0,001 ; OR 3,3), d’une inhalation méconiale (p = 0,006 ; OR 4,0), et d’une cardiopathie congénitale (p = 0,004 ; OR 3,7).
Conclusion : Les détresses respiratoires néonatales sont fréquentes et sont associées à une létalité élevée. La prise en charge en salle de naissance, pendant le transfert et en néonatologie doit être améliorée.

Mots clés : Détresse respiratoire, nouveau-né, létalité

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (3,4 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 5093 fois, téléchargé 273 fois et évalué 8 fois.  4 commentaires ont été postés à propos de cet article


Classé N° 10 sur 473 articles

Complications aiguës sévères chez l’enfant drépanocytaire en Afrique

L.O. Ngolet, M. Moyen Ingoba, I. Kocko, A. Elira Dokekia, G. Moyen - Congo-Brazzaville
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6307 - Juillet 2016 - pages 383-389

Voir/masquer le résumé

Contexte : Les complications aiguës de la drépanocytose homozygote sont les manifestations cliniques les plus fréquentes chez l’enfant drépanocytaire. Elles peuvent pour certaines se révéler d’emblée sévères majorant ainsi le taux de mortalité déjà important chez l’enfant drépanocytaire. Par ce travail, nous avons tenu à étudier les aspects épidémiologiques et cliniques des complications aiguës sévères de l’enfant drépanocytaire.
Matériels et méthode : Il s’est agi d’une étude rétrospective réalisée sur une période de 2 ans dans l’unité des soins intensif pédiatrique du CHU de Brazzaville (Congo). Cent quatre-vingt-huit dossiers d‘enfants drépanocytaires homozygotes (SS) ayant développé une complication aiguë sévère ont été inclus dans notre étude.
Résultats : L’âge moyen au moment du diagnostic était de 69,26 mois et le sex-ratio de 1,04. Quarante-six virgule huit pour cent (46,8%) des tuteurs légaux de ces enfants n’étaient pas salariés. Les crises hyper hémolytiques aiguës étaient retrouvées dans 46,8% des cas suivies des crises mixtes avec 27,7% des cas. Parmi les facteurs déclenchant, les infections étaient les facteurs majoritairement retrouvés avec 93,6% des cas. Les infections étaient diagnostiquées comme bactériennes dans 59,57% suivies du paludisme dans 32,44%. Le taux d’hémoglobine moyen était de 5,83 g/dl.

Mots clés :

Drépanocytose, complications aiguës sévères, Congo

Lire l'article

Cet article est actuellement coté note (2,3 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 4450 fois, téléchargé 258 fois et évalué 3 fois.  4 commentaires ont été postés à propos de cet article


En septembre 2024

img_produit

img_produit

img_produit

Vidéo formation

Espace FMC Novartis

photo
Hypertension artérielle : place des anticalciques

photo
Epilepsie : troubles des apprentissages et scolarité

Hors série


couverture_hs_meningite_oms

Guide de Prise en Charge de la Dyspepsie Fonctionnelle en Afrique offert par Ferrer Internacional SA

Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

CONTACTEZ-NOUS

Adresse

Téléphone

CARTE DU SITE

Revue MAN

Revue OST

Actualités

FMC

Webinaires

Espaces labos

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !