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Classé N° 1 sur 84 articles
S.O. Ouédraogo/Yugbaré, F. Koueta, J. Ramdé, H. Sawadogo, S. Kaboré, L. Dao, L. Kam, D. Yé - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6202 - Février 2015 - pages 101-111
Introduction : L’asthme est la première maladie chronique chez l’enfant et constitue un problème de santé publique à l’échelle mondiale. Il est souvent sous-diagnostiqué et sous-traité malgré les thérapeutiques disponibles et efficaces. Notre étude avait pour objectif de faire un état des lieux de l’asthme de l’enfant au Centre Hospitalier Universitaire pédiatrique Charles de Gaulle.
Patients et méthode : Nous avons mené une étude rétrospective d'une cohorte d'enfants suivis pour asthme au centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulle sur une période de six ans allant du 1er janvier 2007 au 31 décembre 2012.
Résultats : Nous avons observé une fréquence hospitalière d’asthme de 0,51% en 6 ans. Le sex-ratio était de 2,1. L’âge médian était de 77,6 mois (6,5 ans). La rhinite chronique était l’atopie personnelle la plus retrouvée avec 92,6% des cas. Le rhume était le principal facteur déclenchant des crises dans 86,1% des cas et la toux était le prodrome le plus courant (70,9%). Les râles sibilants étaient perçus à l’auscultation pulmonaire chez 92,2% des enfants. L’asthme intermittent était le plus rencontré avec 62,2%. La majorité des patients (69,2%) utilisait le traitement bronchodilatateur en cas de gêne uniquement. Nous avons noté 30,8% de patients sous traitement de fond. La durée moyenne du traitement de fond était de 8 mois. Au début de la prise en charge, les patients qui avaient 2 à 3 absences scolaires par semaine étaient les plus nombreux avec respectivement 28,8% à 33,3% de cas. Plus de la moitié des enfants (63,2%) avait un asthme contrôlé et n’avaient pas fait de crises après la mise sous traitement.
Conclusion : L’éducation des enfants asthmatiques et de leur famille ainsi que la mise en place de protocoles standardisés de prise en charge pourrait contribuer à réduire la morbidité de l’asthme dans notre pays.
Mots clés : Epidémiologie, clinique, traitement, enfant, CHUP-CDG
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Classé N° 2 sur 84 articles
R. Matanda Nzanza - Congo-Kinshasa
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5910 - Octobre 2012 - pages 453-458
Cadre de l’étude : Cette étude a été menée dans 48 sites dans 5 pays d’Afrique sub-saharienne, soit le Cameroun, le Congo, la République Démocratique du Congo, le Gabon et le Kenya, entre le 28 novembre 2007 et le 5 mai 2009.
Objectif de l’étude : Evaluer la réponse clinique des patients traités de façon empirique par la Cefpodoxime Proxétil (Orelox®) pour les infections communautaires.
Modélisation de l’étude : Il s’agissait d’une étude multinationale, multicentrique, non interventionnelle, observationnelle, et post-marketing.
Patients et méthodes d’étude : Cinq cent vingt-huit patients ont été recrutés lors de la première visite au cours de laquelle le diagnostic et l’administration empirique du médicament étaient réalisés. De ce nombre de patients, 504 (95,4%) se sont présentés à la seconde visite jusqu’à la fin de l’étude (nombre de patients retenus). Sur base de l’appréciation clinique, la sinusite aiguë (SA), l’otite moyenne aiguë (OMA), les amygdalites aiguës (AMY), les pneumonies communautaires (PC), la bronchite aiguë (BA), et l’exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies (EABP) ont été diagnostiquées. L’efficacité du traitement de ces infections avec Cefpodoxime proxétil a été évaluée cliniquement.
Résultats : Cinq cent vingt-huit patients ont été recrutés pendant la première phase de cette étude, il s’agissait de 45,5% des adultes et 54,6% des enfants, avec une moyenne d’âge comprise entre 7,2 mois et 36,7 ans. On comptait 52,8% patients de sexe féminin pour 47,2% de sexe masculin. 95/528 (17,9%) avaient une sinusite aiguë, 190/528 (35,9%) une amygdalite aiguë, 100/528 (18,9%) une otite moyenne aiguë, 90/528 (17,1%) une pneumonie communautaire, 37/528 (7,1%) une bronchite aiguë (BA), et 16/528 (3,1%) une exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies. L’évaluation s’est faite sur les patients qui sont revenus à la visite 2. Dans l’ensemble, le succès thérapeutique était de 97,8% pour les enfants et les adultes, avec des taux allant jusqu’à 100% pour EABP et BA, 98,7% pour la SA, 98,9% pour les AMY, 96% pour OMA, et 95,7% pour les PC. 2,4% de la population d’étude ont présenté des effets secondaires mineurs.
Par conséquent, Orelox® s’est montré efficace et sans danger dans le traitement empirique des IRC chez patients en Ambulatoire.
Mots clés : cefpodoxime proxétil, Orelox, exacerbation aiguë des broncho-pneumopathies, infections respiratoires communautaires,
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Classé N° 3 sur 84 articles
I.D. Ba, A. Ba, P.M. Faye A, Thiongane, I. Deme/Ly, M. Ba et coll. - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6204 - Avril 2015 - pages 200-206
Objectifs : L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives de la tuberculose chez l’enfant.
Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique concernant tous les enfants de 0 à 15 ans admis pour tuberculose au niveau du Centre hospitalier National d’Enfants Albert Royer entre le 1er janvier 2001 et le 31 décembre 2006.
Résultats : Durant cette période d’étude, 21.193 malades ont été hospitalisés à l’Hôpital d’Enfants Albert Royer, il y avait 200 cas de tuberculose, soit une prévalence de 0.96%. L’âge moyen des patients était de 5 ans. Les garçons représentaient 52% et les filles 48%, soit un sex-ratio de 1.08. Une notion de contage était retrouvée dans 35% (n = 70). Les localisations pulmonaires étaient les plus fréquentes (83%), suivies de l’atteinte ganglionnaire (35%). Les formes graves étaient l’apanage des jeunes nourrissons. L’étude bactériologique des liquides biologiques avait permis de retrouver des BAAR chez 82 patients (41%). Les comorbidités retrouvées étaient la malnutrition 117 cas (58,5%), l’anémie 106 cas (53%), l’infection à VIH 9 cas (4,3%) et les cardiopathies congénitales 2 cas (1%). La mortalité était de 4,5% (9 cas).
Conclusion : La prévalence de la tuberculose est en rapport avec la propagation de la pandémie du SIDA et la malnutrition très répandue dans nos régions.
Mots clés : Tuberculose de l’enfant, VIH, malnutrition, Sénégal
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Classé N° 4 sur 84 articles
S. NDONGO, A. POUYE, S.O. CHAVEY, M.M KA, T.M DIOP - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5611 - Novembre 2009 - pages 585-591
La pleurésie séro-fibrineuse est la présence dans la cavité pleurale d’une quantité anormale de liquide jaune citrin ou séro-hématique avec un taux de protéine supérieur à 30 g/l. Dans les pays développés, ses causes actuelles sont dominées par les néoplasies. En Afrique, le caractère endémique de la tuberculose laisse entrevoir un profil étiologique différent. Les rares études disponibles retrouvent une fréquence élevée de l’origine tuberculeuse soutendue par une forte prévalence de l’infection à VIH. Les objectifs de notre travail étaient de situer l’importance des pleurésies séro-fibrineuses dans la pathologie générale dans un service de médecine interne africain, et de déterminer leur profil étiologique actuel.
Il s’agissait d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des patients hospitalisés pour une pleurésie sérofibrineuse à la clinique médicale I du C.H.U Aristide Le Dantec de Dakar. La période d’étude allait du 1er janvier 2000 au 31 décembre 2005 soit 6 ans. Ont été inclus tous les dossiers des patients hospitalisés pour pleurésie sérofibrineuse durant cette période. Ont été exclus les dossiers des patients dont les données cliniques et paracliniques ne permettaient pas l’individualisation et l’exploitation d’une étiologie. Cent six dossiers ont été colligés sur 8563 toutes pathologies confondues, soit une prévalence de 1,70 %. La moyenne d’âge des patients était de 37,5 ans avec des extrêmes de 19 et 98 ans. Le sex-ratio était de 1,3 (61H/45F). La fièvre constituait la manifestation la plus fréquente : elle était présente chez 97 patients (91,5 %). La dyspnée était observée chez 56 patients soit 52,8 %. Le syndrome d’épanchement pleural était unilatéral chez 70 patients dont 30 à gauche et 40 à droite. Dans 46 cas il était bilatéral. Les étiologies étaient dominées par la tuberculose avec 87 cas soit 82,07 %. La tuberculose était multifocale dans 65 cas, elle était suivie par les maladies de système (16,03 %). Deux cas de mésothélium pleural ont été diagnostiqués.
La survenue d’une pleurésie sérofibrineuse dans notre contexte pose des difficultés diagnostiques entre la tuberculose d’une part et les maladies auto-immunes notamment la polyarthrite rhumatoïde et le lupus érythémateux systémique d’autre part. En effet les marqueurs immunologiques tels que les anticorps antinucléaires et les facteurs rhumatoïdes peuvent être positifs au cours des processus chroniques comme la tuberculose et il n’existe aucun test pleural de certitude permettant de différencier ces étiologies. L’hypoglycopleurie est inconstante au cours de la tuberculose et peut être observée dans les pleurésies auto-immunes.
Mots clés : pleurésies séro-fibrineuses, maladies auto-immunes, milieu tropical,
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Classé N° 5 sur 84 articles
Ouedraogo B.P, Sereme M., Gyebre Y.M.C, Ouedraogo R., Ouattara M., Ouoba K. - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5804 - Avril 2011 - pages 179-182
Introduction : Les corps étrangers des voies respiratoires inférieures restent fréquents dans notre pratique et posent encore quelquefois des problèmes de prise en charge.
But : Rapporter un cas d’extraction difficile de corps étranger bronchique dans le service d’ORL et de chirurgie cervico-faciale du centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo.
Observation : Il s’est agi d’un enfant âgé de 6 ans, reçu pour un syndrome respiratoire aigu, évoquant un corps étranger des Voies Respiratoires Inférieures (VRI). Le bilan radiographique a permis d’objectiver le corps étranger, radio-opaque, obstruant la bronche souche droite. L’enfant a bénéficié de 3 séances d’endoscopie sous anesthésie générale, qui n’ont pas permis l’extraction du corps étranger, il est expulsé spontanément 8 mois après son inhalation. L’évolution est favorable.
Conclusion : L’endoscopie est à l’heure actuelle la méthode de choix d’extraction des corps étrangers des VRI, mais celle-ci n’est pas facile surtout dans notre pratique où le plateau technique n’est pas toujours adapté.
Mots clés : corps étranger bronchique, extraction difficile,
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Classé N° 6 sur 84 articles
Y. Tohodjèdé, I.F. Tidjani, O. Bonou, A. Koco, P.S. Chigblo, F. Lalya, M.A. Fiogbé, A. Hans-Moevi Akue, G.M. Hounnou, A.K Voyèmè - Bénin
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6402 - Février 2017 - pages 115-122
Introduction : Le mal de Pott est une forme grave de tuberculose extra-pulmonaire à cause du risque de lésions neurologiques.
Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude rétrospective menée sur 10 ans (janvier 2006 à décembre 2015) dans le service de chirurgie pédiatrique du Centre National Hospitalier et Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM). Nous avons étudié ses caractéristiques épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques chez des sujets âgés de 0 à 15 ans.
Résultats : Il a été colligé 20 cas, soit 2 cas/an. L’âge moyen des enfants était de 5,5 ans avec des extrêmes de 9 mois et 15 ans. Ceux de moins de 5 ans étaient les plus atteints (14 cas). Le sex-ratio était de 3. Les douleurs rachidiennes (10 cas) et les tuméfactions du dos (8 cas) étaient les principaux motifs de consultation. La fièvre et la douleur provoquée à la palpation des épineuses vertébrales étaient les signes cliniques les plus résents chacun dans 16 cas/20. Des signes neurologiques étaient notés dans 8 cas. Les signes radiographiques étaient dominés par l’ostéolyse vertébrale et le pincement de l’interligne articulaire. Il a été identifié 1 cas d’image en fuseau. Les lésions siégeaient essentiellement sur le rachis lombaire (8 cas). Le traitement était spécifique et orthopédique. L’évolution était favorable chez 16 patients après un recul moyen de 86 mois.
Conclusion : Le mal de Pott est une affection qui doit être vite diagnostiquée et traitée afin d’en éviter les complications qui sont redoutables.
Mots clés :
Mal de Pott, enfant, traitement médical et orthopédique
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Classé N° 7 sur 84 articles
Sissoko B.F, Toloba Y, Dembele BPP, Ouattara K, Soumare D, Baye O, Berthe G, Naco A, Dicko H, Diawara S I, Diallo S - Mali
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5811 - Novembre 2011 - pages 522-526
Etude rétrospective de type transversal de janvier à juin 2009 dans la région de Tombouctou dans le cadre de la supervision spécifique des activités de lutte contre la tuberculose, dont l’objectif principal était de faire l’analyse de la situation épidémiologique de la tuberculose dans la région de Tombouctou.
Le ratio était de 2 hommes pour 1 femme, cette prédominance masculine s’observait dans tous les cercles sauf à Niafunké où il y avait une parité. Les nouveaux cas frottis positifs représentent 85% et le cercle de Tombouctou dépiste le plus grand nombre de tuberculeux de la région soit 29.6% des cas contrairement à Gourma Rharous 4.8% des cas. En faisant le même croisement pour le taux d’échec thérapeutique, nous constatons que le cercle de Goundam seul détient 50% des cas d’échec de la région. Le taux de perdus de vue est plus élevé dans le cercle de Tombouctou soit 46,7% contrairement à Niafunké où ce taux est de 5,6%. Les cas de tuberculose à microscopie négative et extra-pulmonaires représentent respectivement 3,2 et 6,4% des cas de tuberculose de la région de Tombouctou. Nous avons retrouvé, une relation statistiquement significative (P = 0,004) entre échec et décès dans toute la région.
La lutte contre la tuberculose reste un combat qui mérite de requérir l’attention des pouvoirs politiques et la vigilance du personnel socio sanitaire.
Mots clés : tuberculose, épidémiologie, Tombouctou,
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Classé N° 8 sur 84 articles
K. Thiam, E.H.M. Ndiaye, Y. Dia Kane, F.B.R. Mbaye, N.O. Toure, A. Diatta, M.F. Cisse, A. Niang, A.A. Hane - Sénégal
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6011 - Novembre 2013 - 496-502
Introduction : L'asthme est un problème mondial de santé publique. Le but de ce travail était d'étudier les profils épidémiologique, clinique et thérapeutique de l'asthme.
Méthodes : C'est une étude descriptive menée de juin à octobre 2011 portant sur 66 asthmatiques, colligés dans une consultation tout-venant de pneumologie de l'hôpital Fann.
Résultats : Nous avons retrouvé 5,1% d'asthmatiques en cinq mois (66/1290). Le sex-ratio était de 0,4. L'âge moyen était de 38,5 ans. Quatre (6%) étaient tabagiques. La moitié (53%) était reçue dans un tableau d&'exacerbation aiguë. La spirométrie confortait le diagnostic dans la moitié des cas (6/12). Les principaux facteurs étiologiques étaient les polluants domestiques. La moitié (53%) présentait un asthme persistant. Les exacerbations aiguës étaient traitées par des β2-agonistes d'action rapide inhalés (95,4%) et une corticothérapie orale (100%). Les patients qui présentaient un asthme persistant (59,1%) repartaient avec un traitement de fond. La moitié des asthmatiques régulièrement suivis (19/40) par un spécialiste avait un niveau de contrôle optimal.
Conclusion : L'asthme est une maladie chronique à soins couteux. La réduction de la morbi-mortalité passe par la mise en place d'une structure spécialisée en la prise en charge globale de l'asthme.
Mots clés : Asthme, épidémiologie, clinique, traitement, pneumologie
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Classé N° 9 sur 84 articles
S Meite, C Boni-Cisse, P Monemo, C J Babo, AP Mlan Tanoa, H Faye-Kette, M Dosso, A Amonkou - Côte d'Ivoire
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 5809 - Août/sept. 2011 - pages 415-422
Introduction : Les patients en réanimation sous ventilation assistée sont vulnérables aux pneumopathies nosocomiales. Les prélèvements bronchiques protégés (PBP) sont très souvent réalisés en routine pour le diagnostic étiologique et la mise en place d’une antibiothérapie précoce. Cependant la multi-résistance des souches en cause entraîne des échecs thérapeutiques.
Objectif : L’objectif de ce travail est d’étudier le profil de résistance des souches isolées dans les sécrétions bronchiques chez des patients sous ventilation assistée afin d’améliorer le choix de l’antibiothérapie empirique initiale.
Matériels et méthodes : Les sécrétions bronchiques de 52 patients sous ventilation mécanique obtenues par prélèvement bronchique protégé reçues au laboratoire de janvier 2005 à décembre 2009 ont été analysées. Les techniques classiques de bactériologie ont été utilisées pour l’isolement et l’identification des germes. Le profil de résistance des germes a été identifié par la méthode de diffusion en milieu gélosé.
Résultats : Au cours de cette étude 59,3% de cultures étaient positives. 44 bactéries isolées dont 20,4% de souches de Pseudomonas spp, 18,2% de Klebsiella pneumonie, 18,2% de Staphylococcus aureus et 18,2% d’Acinetobacter spp. 21,4% des entérobactéries produisaient une BLSE, 33,3% des souches de Staphylococcus spp étaient résistantes à la méticilline, 11,1% des souches Pseudomonas spp étaient résistantes à l’Imipenem et 37,5% des souches d’Acinetobacter spp étaient résistantes à la ciprofloxacine. 66,6% des patients avaient une antibiothérapie probabiliste inadéquate en rapport avec le résultat de l’antibiogramme des souches en cause. 87,5% de ces patients avaient une évolution clinique défavorable.
Conclusion : Les souches isolées dans les sécrétions bronchiques des patients sous ventilation assistée restent dominées par les bactéries impliquées dans les infections nosocomiales. La forte mortalité malgré la mise en place d’une antibiothérapie probabiliste, la résistance croissante des souches aux antibiotiques usuels nécessite la mise en place d’un algorithme thérapeutique prenant en compte le niveau de résistance des souches en circulation.
Mots clés : ventilation mécanique, prélèvement bronchique protégé, antibiotiques,
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M. Savadogo, K.A. Sondo, M. Ouédraogo - Burkina Faso
Publié dans Médecine d'Afrique Noire - N° 6402 - Février 2017 - pages 85-89
La dengue est une maladie émergente dont l’incidence et la sévérité sont en augmentation dans le monde. La forme classique est bénigne mais elle peut évoluer vers la forme hémorragique qui peut être fatale. Nous rapportons un cas de dengue hémorragique avec comme objectif de décrire les caractéristiques cliniques et les difficultés de son diagnostic dans notre contexte. Les similitudes des manifestations cliniques de la dengue avec les autres maladies infectieuses, rendent obligatoire la mise à disposition des moyens de diagnostic fiables au laboratoire. En l’absence de vaccin, les mesures de prévention doivent être respectées. Une prise en charge médicale appropriée permet de réduire considérablement la létalité.
Mots clés :
Dengue, hémorragique, émergent, Aedes aegypti
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