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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5207 - Juillet 2005 - pages 426-428
Auteurs : B. BALAKA, B. BAKONDE, K. MATEY, K. DOUTI, AD AGBERE, K. KESSIE - Togo
Pour déterminer les aspects cliniques et biologiques de l’hémolyse palustre, nous avons examiné et suivi durant deux ans tous les enfants admis pour paludisme avec des signes d’anémie.
En deux ans, 3600 enfants atteints de paludisme dont 1100 (30,5 %) avec une anémie palustre ont été recueillis : 638 garçons (58 %) et 462 filles (42 %). L’anémie palustre a été retrouvée surtout chez l’enfant de 0 à 5ans (70 %).
L’hyperthermie (92,2 %), la pâleur (61 %), l’hépatomégalie (21 %), la splénomégalie (20,7 %) et l’ictère (10 %) étaient les principaux signes associés à l’anémie palustre. Le taux d’hémoglobine était inférieur à 7g/dl dans 40 % des cas et de 8 à 11g/dl dans 60%. Aux syndromes drépanocytaires majeurs (hémoglobine SS et SC) correspondaient les hémolyses palustres les plus sévères. Cent douze cas de déficit en G6PD dont 35 associés à une drépanocytose SS ou SC, ont été identifiés.
La place de première cause de mortalité infantile tenue par le paludisme vient du fait qu’il survient sur un terrain fragilisé par une immaturité immunitaire, des carences nutritionnelles, des hémoglobinoses et enzymopathies.
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