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Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5210 - Octobre 2005 - pages 572-574
Auteurs : JF PEKO, J. KOKOLO, A. NGOLET, C. GOMBE MBALAWA - Congo-Brazzaville
2 000 femmes dont l’âge est compris entre 20 et 55 ans ont bénéficié d’une colposcopie après un test à l’acide acétique et au lugol. Les zones suspectes ont été biopsiées et adressées dans le service d’anatomie pathologique du CHU de Brazzaville. 632 femmes ont présenté des lésions précancéreuses soit une fréquence de 31,6 %. La moyenne d’âge est de 32 ans avec un pic entre 35 et 40 ans. 40 % (n = 253) de femmes ont eu les premiers rapports sexuels entre 10 et 20 ans. 55 % (n = 343) sont célibataires, 80 % (n = 506) sont des mères et 20 % ont plus de cinq enfants. 60 % ont un niveau socio-économique bas. Au plan histologique nous avons observé une prédominance des lésions de haut grade (classification de Bethesda). L’HPV a été retrouvé seul (sans lésion dysplasique) dans 29,2 % des cas, et pour le reste associé à des lésions dysplasiques. L’infection à HPV oncogène est primordiale mais pas suffisante pour la survenue des lésions précancéreuses. L’évolution de ces lésions est imprévisible. Dans tous les cas la prise en charge de ces lésions réduit incontestablement l’incidence du cancer du col utérin.
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