Suivez-nous :
Identifiez-vous | Inscription
Publié dans Médecine d'Afrique Noire 5211 - Novembre 2005 - pages 589-592
Auteurs : E. NKWABONG, L. KOUAM, P. NGASSA, M. WAMBA TEMGOUA, PM TEBEU, AS DOH - Cameroun
Objectifs : Déterminer les caractéristiques des femmes acceptant la ligature des trompes, les indications et les conditions dans lesquelles elle est faite.
Méthodes : Nous avons conduit une étude rétrospective pendant une durée de 5 ans (de janvier 1999 à décembre 2003) à la maternité du CHU de Yaoundé (Cameroun). Toutes les femmes qui avaient bénéficié d’une stérilisation par la ligature des trompes (LT) après accouchement par voie vaginale ou au cours de la césarienne ont été recrutées et certaines données ont été analysées.
Résultats : Nous avons eu un total de 59 femmes qui avaient bénéficié de la LT sur un total de 8438 accouchements, soit un taux de 0,7 %. La principale indication était la grande multiparité (75,9 % de celles qui avaient accouché par voie vaginale contre 46,6 % de celles qui avaient accouché par césarienne). La moyenne d’age des patientes est de 36,4 ans. La plupart de cas de LT (82 %) en cas d’accouchement par voie basse ont été faits par mini laparotomie sous anesthésie locale. La méthode utilisée était celle de Pomeroy.
Conclusion : Nous avons eu un taux de stérilisation par ligature des trompes de 0,7 % de dans notre Maternité. La principale indication est la grande multiparité. La chirurgie était bien tolérée. Cette procédure reste en conséquence une méthode de contraception qui mérite d’être encouragée dans notre population.
Lire l'article (PDF) Article Open access
Cet article est actuellement coté (1,0 étoiles) par les abonnés de APIDPM Santé tropicale.
Il a été consulté 1943 fois, téléchargé 19 fois et évalué 1 fois.
Retour - Sommaire de ce numéro
Adresse
Téléphone
Revue MAN
Revue OST
Actualités
Webinaires
Espaces labos