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Publié en Anglais dans Odonto-Stomatologie Tropicale Volume 45 - Septembre 2022 pages 44-50
Auteurs : T.J Ogunrinde, A.O. Adisa, B. Kolude, A.O. Lawal, O.T. Temisanren, O. Ibiyemi, C.A. Akinyamoju - Nigéria
Contexte : Les rugosités palatines sont des configurations anatomiques formées au cours du troisième mois de la vie intra-utérine sur le palais et peuvent être utilisées pour établir l’identité humaine. L’objectif de notre étude était de comparer les rugosités palatines chez des vrais et faux jumeaux d’Igbo-Ora, une ville du Nigeria comptant un nombre impressionnant de jumeaux.
Patients et méthodes : Les participants à l’étude comprenaient des jumeaux homozygotes et hétérozygotes âgés de huit à cinquante ans. Une empreinte de la mâchoire supérieure de chaque participant a été réalisée avec un matériau d’empreinte à base d’alginate selon une procédure standard, après obtention du consentement éclairé. Toutes les empreintes ont été coulées immédiatement dans du plâtre dentaire. Deux investigateurs en aveugle ont délimité le motif des rugosités des moulages individuels pour le premier-né (jumeau A) et le second né (jumeau B) de l’ensemble des jumeaux avec un crayon à mine 2B bien aiguisé et ont enregistré le nombre et le type de rugosités trouvées sur chaque moulage dans un formulaire de données. Les moulages ont été comparés quantitativement et qualitativement.
Résultats : Cinquante-quatre moulages de plâtre dentaire représentant 14 jumeaux homozygotes et 13 jumeaux hétérozygotes ont été étudiés. Il y avait 28 hommes et 26 femmes, âgés de 8 à 50 ans. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les jumeaux A et les jumeaux B dans le nombre moyen de rugosités primaires (p = 0,43), de rugosités secondaires (p = 0,64) et de rugosités totales (p = 0,88) chez les jumeaux identiques. Cependant, il y avait une différence statistiquement significative entre le nombre moyen de rugosités circulaires chez les jumeaux A (0,7 ± 0,9) et les jumeaux B (1,5 ± 0,9) (p = 0,04). La comparaison qualitative a montré qu’il n’y avait pas de motif de rugosité palatine identique parmi les 756 comparaisons par paires de moulages provenant de vrais jumeaux. Il y avait une différence statistiquement significative entre les jumeaux A et les jumeaux B dans la moyenne des rugosités secondaires (p = 0,002) chez les faux-jumeaux. Cependant, il n’y avait pas de différence statistiquement significative (p > 0,05) dans le nombre moyen de rugosités selon la forme entre les jumeaux A et B.
Conclusion : Les rugosités des vrais jumeaux et faux-jumeaux ont des caractéristiques apparentées mais non-identiques.
Background: Palatal rugae are anatomic configurations formed in the third month of intrauterine life on the palate and may be used to establish human identity. The aim of our study was to compare the palatal rugae in identical and non-identical twins from Igbo-Ora, a town in Nigeria with impressive number of twins.
Patients and methods: Study participants included identical and non-identical twins that were eight to fifty years. Impression of the upper jaw of each participant was made with alginate impression material following a standard procedure after informed consent was obtained. All impressions were cast immediately in dental stone. Two blinded investigators delineated the rugae pattern of individual casts for the first born (twins A) and second born (twins B) of the set of twins with a sharp 2B lead pencil and recorded the number and type of rugae found on each cast into a data form. The casts were quantitatively and qualitatively compared.
Results: Fifty-four dental stone casts representing 14 identical twins and 13 non-identical twins were studied. There were 28 males and 26 females, aged between 8 and 50 years. There was no statistically significant difference between twins A and twins B in the mean number of primary rugae (p = 0.43), secondary rugae (p = 0.64) and total rugae (p = 0.88) among the identical twins. However, there was a statistically significant difference between the mean number of circular rugae in twins A (0.7 ± 0.9) and twin B (1.5 ± 0.9) individuals (p = 0.04). The qualitative comparison showed that there was no identical palatal rugae pattern among the 756 pair wise comparisons of the casts from identical twins.There was a statistically significant difference between twins A and twins B in the mean secondary rugae (p = 0.002) among the non-identical twins. However, there was no statistically significant difference (p > 0.05) in the mean number of rugae according to the shape between twins A and twins B.
Conclusion: The rugae pattern of identical and non-identical twins have related but not-identical features.
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