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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

La rougeole refait surface au Sénégal : 9 cas à Joal Fadhiouth et 15 cas à Touba

22/02/2010 - Sud Quotidien - Sénégal

La rougeole, une maladie infectieuse la plus fréquente dans les pays du tiers monde continue de faire des ravages parmi les enfants. En effet, après les 9 cas suspectés avant d’être confirmés à Joal Fadhiouth, 15 autres cas viennent d’être localisés dans la région de Diourbel, précisément à Touba. Il s’agit de 12 enfants en bas âge et de trois adultes. Cette situation on ne peut plus inquiétante suscite bien des interrogation quant à l’efficacité des campagnes organisées par les autorités sanitaires pour l’éradication de cette maladie.

L’éradication de la rougeole au Sénégal n’est pas totalement effective. Pour cause, depuis quelques jours des cas de rougeole sont signalés un peu partout à travers le pays. En effet, après Joal dans le département de Mbour, c’est au tour de la région de Diourbel plus précisément à Touba où de nombreux cas viennent signalés. Selon des sources dignes de foi, 15 cas ont été enregistrés dans cette localité dont les 12 sont des enfants en bas âge et les 03 sont des adultes.

Selon toujours les mêmes sources, ces nouveaux cas qui ont été signalés sont la conséquence du fait que les enfants affectés n’ont pas été vaccinés lors de la dernière campagne de rattrapage. Une campagne dont l’objectif c’était 76 % des cibles mais qui n’a pu atteindre que 73 %. D’ailleurs c’est pour cette raison qu’une campagne de rattrapage est prévue dans le courant du mois de mars prochain dans cette même localité où, selon toujours les mêmes sources, il y a trop de perte de vue à cause de la réticence des parents. Les pertes de vue en question tournent autour de 10 à 13 % des enfants ciblés par la campagne.

Selon des spécialistes de cette maladie infectieuse, la rougeole peut surtout être à l’origine de beaucoup de complications chez les enfants. Et autant cette maladie peut être bénigne et guérir toute seule comme la plupart des maladies virales qui n’ont pas de traitement spécifique, autant elle peut évoluer vers des complications pouvant alors nécessiter une surveillance et un traitement en milieu hospitalier.

A en croire un spécialiste, la maladie peut toucher aussi les adultes qui n’ont jamais été immunisés par le vaccin. Des avortements et autres complications de la grossesse sont possibles du fait de la maladie, a fait remarquer la même source. En ce qui concerne les symptômes, le spécialiste indique qu’elles se manifestent comme n’importe quelle rhino-pharyngite ou rhume, une dizaine de jours après la contagion s’installent alors une toux avec des narines qui "coulent", conjonctivite, diarrhée, vomissements, douleurs, ganglions et problèmes abdominaux.

De minuscules tâches bleuâtres peuvent quelques fois apparaître dans la bouche. Quatre à cinq jours plus tard apparaissent des signes caractéristiques au niveau de la peau de type d’éruptions. Des boutons apparaissent à la tête, le lendemain au cou, aux épaules, à la poitrine et aux bras, le surlendemain le ventre et les cuisses, avant de se généraliser. Le visage bouffi, les yeux larmoyants, l’enfant est fébrile, n’a pas d’appétit et fini par être grognon.

Le Sénégal ne doit pas baisser la garde

Au Sénégal le contrôle de la rougeole constitue la contribution majeure à la réduction de la mortalité infantile selon les spécialistes de cette maladie. En effet entre 2003 et 2008 des résultats satisfaisants ont été obtenus dans la croisade contre ce fléau. D’ailleurs les spécialistes soutiennent qu’entre 2003 et 2008, la morbidité a baissé de plus de 90 % et on a pu ainsi évité 5000 décès d’enfants. Ce qui a nécessité, selon eux, l’engagement vers la phase d’élimination de la rougeole. Pour ce faire des engagements avaient été pris notamment en renforçant la campagne de vaccination de routine afin d’atteindre et de maintenir à 90 % le taux de la couverture au VAR dans chaque district.

D’ailleurs une campagne de suivi est prévue cette année pour introduire une deuxième dose de VAR dans le programme élargi de vaccination. L’amélioration de la prise en charge des cas décelés est aussi prévue. Il faut rappeler qu’entre 1992 et 1999, environ 9000 cas avaient été notifiés par an. Et en 2001 une enquête avait révélé 25 000 cas. Mais entre 2004 à 2008, la surveillance épidémiologique avait permis de recenser l’évolution du nombre de cas qui passent de 408 à 472 cas.

Cheikh Tidiane MBENGUE

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