← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le quotidien | Sénégal | 08/03/2010 | Lire l'article original
Arriver à faire un maillage du territoire en ce qui concerne la réponse aux besoins et à la demande de soins en chirurgie, c’est le but des concertations nationales sur l’offre de soins chirurgicaux que le ministère de la Santé va organiser dans les jours à venir. D’ailleurs, c’est dans ce sens que des chirurgiens, des professeurs, des agents du ministère de la Santé et de la coopération technique belges ont clôturé vendredi dernier un atelier à saly.
Ces professionnels de la santé veulent enlever ce cliché de parents pauvres de la médecine qu’on leur colle. Ils veulent désormais se rapprocher des populations, en particulier les ruraux, pour leur permettre d’accéder à des soins de qualité dans le domaine de la chirurgie. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, M. Farba Lamine Sall, a pour sa part, demandé que ce projet soit étendu au niveau du district : «Ceci doit nous amener à rapprocher l’offre à la demande et faire en sorte que les évacuations sanitaires soient réduites au maximun. Nous allons réduire le coût de la maladie pour nos populations et faire en sorte que le Sénégalais de Matam, de Dakar, de Tamba et de Ziguinchor, bénéficie d’un paquet chirurgical.»
Des propos étayés par le Pr Abdourahmane Dia, chirurgien des hôpitaux : «Nous
avons déjà commencé depuis deux ans, dans les districts de Kaffrine et Sokone,
en particulier, et maintenant il est temps de passer à une plus grande échelle.
Nous voulons élargir l’assiette. Cela va nous permettre de réduire le coût de
la prise en charge des soins de chirurgie. Un patient de Bakel n’aura plus besoin
d’aller à Saint-Louis pour se faire soigner. Il aura tout ce dont il a besoin
sur place.»
Mais pour réduire les évacuations sanitaires, les participants à cet atelier
ont été unanimes sur le fait que le plateau technique doit être relevé. Il s’y
ajoute que le nombre de chirurgiens est insuffisant. En dehors des grands centres,
ils ne sont que 150. Selon le professeur Dia, cela est dû au fait que le Sénégal
a formé plus de chirurgiens non sénégalais que sénégalais, «parce qu’il n’y
avait pas toutes les commodités pour les jeunes sénégalais à embrasser la carrière
de chirurgien».
En marge de cet atelier, le directeur de cabinet du ministre de la Santé a confirmé l’érection du centre de santé de Mbour en Etablissement public de santé de type un (Eps 1) d’ici la fin du mois de mars.
Par Alioune Badara CISS
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux