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Le soleil | Sénégal | 06/03/2010 | Lire l'article original
Tambacounda est connu comme une zone de départ. A peine affectés, les fonctionnaires trouvent les moyens de contourner les décisions par tous les moyens légaux ou pas pour repartir. Les neuf régions de Ziguinchor, Kolda, Sédhiou, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Matam, Kédougou et Kaffrine qui sont dans le même cas à des degrés différents souffrent de cette situation.
Plusieurs mesures ont été sans effets. C’est pourquoi le ministère de la Santé et de la Prévention, par sa division du Personnel a pris le taureau par les cornes et a provoqué une rencontre ce mercredi à Tambacounda en présence des acteurs de la Santé et des partenaires sociaux réunis autour des médecins-chefs desdites régions. Il s’agit de discuter sur les critères de fidélisation du personnel dans les zones difficiles, dira Ibrahima Soukanel Diop, chef du personnel au ministère de la Santé. Il est question, selon lui avec tous les acteurs, de définir les zones difficiles et les classifier. L’objectif selon M. Diop est de parvenir n’importe où dans le pays à rendre l’environnement du travail attrayant, en y mettant un plateau technique correct pour que devant des situations de maladie, l’agent puisse réagir correctement en fonction de la nécessité que requiert cette maladie. Donc que le fait de se retrouver dans une zone ne se supporte plus comme une sanction et d’y rester pour assurer sa mission, a indiqué Ibrahima Soukanel Diop. Il a ainsi parlé de « l’intersectorialité » et la « multisectorialté » des services de l’Etat et les autres ministères concernés sont interpellés pour l’épanouissement des populations
Saluant l’importance de cet atelier tenu à Tambacounda, le médecin-chef le Dr Adrien Sonko a parlé des importants efforts qui sont fournis par le ministère de la Santé pour que dans chaque zone difficile les populations aient accès aux soins de santé comme dans les zones théoriquement faciles. Selon ce dernier, les agents qui sont à Tambacounda sont particulièrement conscients de leur mission car tous ceux qui sont là l’ont voulu et sont conscients des enjeux de santé publique et déterminés à apporter les meilleurs soins pour les populations. Il a indiqué qu’aucune désertion n’a été notée parmi les agents de Santé en service dans la région.
Néanmoins, il a plaidé pour l’amélioration des conditions de travail des agents de Santé, tout en s’empressant d’ajouter que ce n’est pas l’aspect pécuniaire qui est important, mais c’est de faire en sorte que le service, qui est offert par l’agent, procure satisfaction aux populations.
C’est cela, souligne le Dr Sonko, l’essentiel de la politique de fidélisation qui est en train d’être conçue par le ministère de la Santé.
Pape Demba SIDIBE
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