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Le quotidien | Sénégal | 15/03/2010 | Lire l'article original
On s’en réjouit. C’est un travail collégial entre la Faculté de médecine, le ministère et l’Association des hémodialysés et des insuffisants rénaux. C’est aussi une étape dans ce que nous aspirons à faire. On va consolider et dans les années à venir, on se tournera vers les autres régions après Saint-Louis, Kaolack, Touba et Tamba. Pour Tamba qu’il faut rendre plus grand avec la proximité de certains pays, on va faire plus grand en investissant 400 millions de francs. Pour la réhabilitation du centre de Le Dantec, une enveloppe de 120 millions est prévue.
Quelles sont les difficultés du centre de Dakar ?
En réalité, il n’y a pas de difficultés. Le seul problème, c’est la vieillesse des équipements. Le centre date de 1987. On est à 14 postes existants et on va vers 24.
A côté du centre de Le Dantec, il y a cinq autres privés à Dakar. Quels rapports entretenez-vous avec eux ?
J’ajouterai le centre de l’hôpital Principal. Mais la collaboration se passe très bien entre nous et ces centres dits privés. Avec la forte demande, nous sommes souvent ravis d’envoyer des malades auprès desdits centres qui ont les mêmes prix que nous. Car avec ces cas de maladie, on est en face de deux solutions quand la maladie est en phase terminale : soit laisser le malade aller chez lui pour mourir, soit l’envoyer ailleurs si nous n’avons pas de place. C’est pour lui éviter la mort à la maison.
Le coût d’une séance de dialyse est cher. Quelle solution préconiser ?
Je voudrais vous dire que parmi nos patients, il y a des indigents. Ceux-là, on ne peut pas les renvoyer. Car ils n’ont pas de quoi payer. Parmi eux, certains ont des arriérés de paiement de six mois ou plus. Nous sommes obligés de jongler avec. Figurez-vous qu’il y a des dialysés depuis 1992 et certains parmi eux payent 10 000 francs, d’autres 25 000 francs avec les anciens tarifs.
Combien de dialysés en ce moment avez-vous dans le centre de Le Dantec ?
Soixante-dix qui viennent trois fois par semaine.
Où en êtes-vous avec la transplantation rénale au Sénégal ?
Je n’ose plus donner de date. Mais je dois vous dire qu’il ne reste plus grand-chose pour que le projet aboutisse. Le projet de loi est déjà rédigé. On attend de tenir un séminaire avec le Sénat et l’Assemblée nationale pour leur montrer ce que nous avons écrit. D’ici à un mois, le texte sera sur le bureau de l’Assemblée nationale.
Pour les gestes maintenant, on a le soutien de la Tunisie. On ne souhaite pas que 2010 se termine sans une première transplantation rénale dans notre pays.
Où se situe alors la difficulté ?
C’est dans le recrutement des couples. Nous n’avons pas voulu faire dans la médiatisation. Ajouter à cela qu’on a bien ficelé les donneurs. On a en ce moment un dossier sur notre table pour un certain nombre de donneurs. En ce moment, six malades sont proposés. Mais au-delà du nombre, l’important pour nous, c’est le processus.
Propos recueillis par Birane GNING
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