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Infection au Vih/Sida : le bilan de la décentralisation de la prise en charge dressé à Thiès

Walfadjri | Sénégal | 11/03/2010 | Lire l'article original

(Correspondance) - La division Sida du ministère de la Santé est en conclave depuis hier au Centre de capacitation pour le développement durable (Ccdd) de Thiès. Une rencontre qui participe d’une volonté de faire, à mi-parcours, le bilan de la politique de décentralisation de la prise en charge du Vih/Sida. Il s’agit d’une politique initiée par la division Sida du ministère la Santé en 2001 devant permettre aux personnes vivant avec le Vih d’être prises en charge au niveau des hôpitaux régionaux et des districts sanitaires au lieu de devoir se rendre jusqu’à Dakar. Cette politique de décentralisation se veut l’aboutissement d’un processus de prise en charge qui a débuté en 1997, avec l’engagement du gouvernement sénégalais de rendre disponibles et accessibles les médicaments antirétroviraux afin d’améliorer la qualité de vie des personnes atteintes.

Un an plus tard, l’initiative sénégalaise d’accès aux Arv sera mise en place et les activités ont démarré août 1998 pour les adultes et en 2000 pour les enfants. L’objectif étant d’apporter une riposte efficiente à l’épidémie du Vih pour faire en sorte que les personnes vivant avec le Vih bénéficient d’un traitement adéquat. Aussi l’atelier de partage de Thiès s’est-il fixé comme objectif de faire le point sur la prise en charge de l’infection à Vih au niveau national. C’est ainsi qu’à la suite des premières présentations lors de la journée d’hier, le Docteur Abdoulaye Sidibé de la division Sida du ministère de la Santé a affiché une appréciation positive quant aux avancées réalisées dans cette prise en charge. ‘Globalement, nous pensons pouvoir être satisfaits au vu des premières présentations. Car s’il y a des objectifs en termes de nombre, nous les avons atteints et souvent même dépassés. Et, dans le processus d’avancée en termes d’enrôlement, nous sommes présents dans la quasi-totalité des districts sanitaires du pays qui prennent en charge des malades’.

Toutefois, précisera le Dr Sidibé, il y a quelques aspects sur lesquels il faudra avancer. Parmi ceux-ci, le chef de la division sida citera les ressources humaines, l’amélioration de la qualité de la prise en charge qui devra passer par le relèvement du plateau technique en plus, entre autres, de la prise en charge nutritionnelle. Ce sentiment affiché par le chef de la division Sida sera partagé par le docteur Fatou Niass Traoré qui, dans sa présentation, fera savoir que le taux de prévalence au national est relativement faible au niveau de la population en général (0,7 %) et des femmes enceintes avec un taux de 1,3 %. Toutefois, la situation reste préoccupante au niveau des travailleuses du sexe avec un taux de prévalence de 19,8 % et des homosexuels qui en sont à 21 % de taux de prévalence. Pour ce dernier groupe vulnérable, malgré les craintes soulevées quant à des difficultés pour la gérer, le chef de la division sida ne s’alarme pas outre mesure. ‘Globalement, pour ce que je peux dire, il y a une bonne réponse pour ce groupe vulnérable. Même si, socialement, il est très difficile de se mouvoir dans ce groupe, sachez que le Sénégal fait partie des pays les plus avancés en termes de gestion de ce groupe-là’.

Une autre situation que l’on peut juger d’alarmante est celle relative aux enfants vivant avec le Vih. Ces enfants, au nombre de 1 088 au Sénégal, méritent, de l’avis du docteur Fatou Niass Traoré, une prise en charge rigoureuse. Car fait-elle savoir, si l’on n’y prend garde, 60 % d’entre ces enfants risquent de décéder avant l’âge de 5 ans. Tous défis qui, en somme, posent les problématiques des nouveaux enjeux de la recherche mais aussi le renforcement de la dynamique de décentralisation entre les acteurs médicaux et communautaires à tous les niveaux, conformément aux nouvelles recommandations de l’Organisation mondiale de la santé.

Sidy DIENG

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