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Walfadjri | Sénégal | 12/03/2010 | Lire l'article original
Tout le contraire de la dialyse péritonéale où la personne souffrant d’insuffisance rénale peut rester à la maison et l’appliquer. Cette technique quotidienne consiste à introduire dans le ventre du patient un liquide, environ deux litres. Ce liquide contient un médicament qui va aspirer tous les déchets contenus dans le sang et que le rein ne pouvait pas épurer. Cette méthode qui a l’avantage de se faire à la maison se répète quatre fois dans la journée. Lorsque le liquide est introduit, le malade le laisse en action pendant quatre heures. Au bout du temps imparti, il faut enlever le liquide car il est saturé de déchets. Exécutée à 8 h, l’expérience est ainsi renouvelée à 12 h, à 16 h, à 20 h. C’est pour cela, explique le néphrologue, qu’on l’appelle dialyse péritonéale continue ambulatoire. Une fois formé à cette technique au niveau de centre de dialyse, le patient peut l’appliquer sans coup férir. A la maison comme au bureau. C’est ainsi, informe le Pr Abdou Niang, que des malades qui vivent à Tamba, à Kolda ou ailleurs, loin des centres de dialyse, sont maintenus en vie. C’est le cas d’ailleurs de la dame Maguette Thiam (voir encadré). Mais chaque mois, le malade doit revenir au service néphrologie de l’hôpital Le Dantec pour un contrôle de la situation.
Toutefois, selon le spécialiste, ‘la dialyse péritonéale coûte environ 450 mille francs par mois. Et pourtant, elle ne nécessite pas la contribution de machine, ni d’électricité. Donc, elle aurait dû revenir moins chère avec la réduction du prix de la poche’, souligne le Pr Abdou Niang. En effet, la poche revient à 5 000 francs par séance de dialyse péritonéale. Dans la journée, quatre poches reviennent à 20 000 francs. En ce qui concerne l’hémodialyse, la séance revient à 50 000 francs. Et pour être épuré normalement, le malade doit faire trois séances par semaine. Ce qui fait 150 mille francs la semaine.
I. NIANG
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