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Le soleil | Sénégal | 23/03/2010 | Lire l'article original
Ce mercredi, l’accent est mis sur les membres du comité régional élargi aux personnes-ressources comme les organisations de femmes des éleveurs et autres aviculteurs. L’importance reste selon le Dr Bernard Faye l’inspecteur régional des services vétérinaires de prévenir, de redoubler d’effort et mettre l’ensemble des forces à la prévention de ce fléau. Donc, dira-t-il, se mobiliser pour éviter cette apparition et aussi au cas où cette maladie apparaîtrait que la région puisse trouver les ressources pour faire face rapidement et précocement afin de le juguler.
A l’instar du reste du pays, la région orientale est indemne mais pas à l’abri car frontalière avec quatre pays et abrite le Parc national de Niokolo Koba qui a 320 espèces d’oiseaux. Et comme la maladie peut venir de la volaille sauvage et/ou domestique infectée ou par l’introduction de sujets infectés, il est nécessaire de redoubler de vigilance au niveau de la région avec le soutien des autorités administratives et de la direction de l’Elevage, qui a mis en place le Programme d’appui au plan national de prévention et de lutte contre la grippe aviaire (Papluga).
Statut sérologique
Kidira, à 180 km de Tambacounda, frontalière avec le Mali et la Mauritanie, abrite une importante zone de test et de surveillance épidémiologique. Des prélèvements périodiques sont effectués au niveau de l’agglomération et des villages le long de la frontière de part et d’autre dans les règles de l’art et acheminés à Dakar pour une analyse rapide, afin de déterminer le statut sérologique de la localité et du pays, souligne l’inspecteur régional des services vétérinaires. Ce point de surveillance active est doté d’une logistique matérielle de prélèvement et de conditionnement et de ressources humaines adéquates pour même intervenir en cas de suspicion, dira le Dr Faye. Pour sa part, Mamadou Habibou Diallo, chargé de communication au niveau du Programme d’appui au plan national de prévention et de lutte contre la grippe aviaire, a attiré l’attention sur les sites des oiseaux, les migrations des hommes, des animaux et surtout le commerce de volaille.
C’est conscient de ce facteur que l’Etat du Sénégal a très tôt pris les devants, en interdisant l’importation de cuisses entre autres volailles qui consolide le développement de l’aviculture moderne et qui brasse annuellement 40 milliards de Fcfa et un autre milliard pour l’élevage artisanal des gallinacés.
En tirant les conclusions, l’adjoint au gouverneur chargé des Affaires administratives, Amadou Bamba Koné, a attiré l’attention sur le rôle d‘éveil des consciences et l’esprit d’alerte rapide et de réaction précoce qui doit être de rigueur, en insistant sur le changement de comportement face à cette menace.
Pape Demba SIDIBE
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