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Le soleil | Sénégal | 01/04/2010 | Lire l'article original
Le Dr Loume a révélé que la politique de l’Etat est d’œuvrer, d’ici 2018, pour qu’aucun Sénégalais ne soit exclu du système sanitaire. Et les autorités ont déjà commencé cette politique avec la mise en place des initiatives de gratuité tels que le Plan « Sésame », la gratuité des césariennes et des accouchements, la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih et des tuberculeux, etc.
Le Dr Mandiaye Loume a rappelé que les objectifs du Pnds visent à réduire le fardeau de la morbidité et de la mortalité maternelles et infanto-juvéniles, d’accroître les performances du secteur en matière de prévention et de lutte contre la maladie, d’améliorer le système de santé...
Ce plan est qualifié par le ministre de la Santé, Modou Diagne Fada, de « guide », parce que, permettant d’avoir des informations sur le personnel, les moyens financiers et les infrastructures.
Actions préventives
Il a affirmé que sur les 60 indicateurs qui figurent dans le Pnds, l’accès aux soins à toutes les couches sociales occupe une place centrale. Seulement, l’accès aux soins doit passer par une augmentation du nombre des hôpitaux, des centres, postes et cases de Santé. Mais aussi par la mise en place d’une logistique et d’un plateau technique élevé dans les structures sanitaires, en recrutant un personnel qualifié.
« Le Pnds, c’est un ensemble qui permet aux populations de bénéficier d’une prise en charge sanitaire correcte », a-t-il indiqué, en invitant les Sénégalais à adhérer aux actions préventives permettant de réduire le nombre de malades dans les hôpitaux.
Le ministre de la Décentralisation et des Collectivités locales, Aliou Sow, a noté que beaucoup d’efforts restent encore à faire du côté des collectivités locales. Même si, elles font partie des bailleurs de la santé au Sénégal. Il a souligné que l’évolution de la contribution des collectivités locales, qui n’a jamais dépassé 5 milliards de Fcfa, est à redresser. « C’est pourquoi, nous tiendrons compte des projections qui veulent faire passer la contribution des collectivités locales au financement de la santé de 4,5 milliards en 2009 à 24,8 milliards en 2018, soit une contribution financière cumulée de 122,39 milliards de FCfa des collectivités dans les dépenses liées à la santé au Sénégal », a-t-il indiqué.
Eugène KALY
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