← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Walfadjri | Sénégal | 10/01/2010 | Lire l'article original
Jean Pierre Babacar Diouf, qui s’exprimait, ce week-end, à l’occasion du lancement de la micro-assurance de la Mutuelle de crédit des jeunes entrepreneurs du Sénégalais (Mecjes), ajoute que, pour accéder aux soins de santé, en cas de maladie ou d’accident de travail, les ouvriers, non assurés, sont obligés d’y aller de leur propre poche. ‘Et comme la maladie ne prévient pas, il arrive que ces travailleurs n’aient pas de quoi se soigner. Conséquence, les gens pratiquent l’auto-médication ou mettent beaucoup de temps avant de se rendre dans les centres de santé’, se désole-t-il. Et d’expliquer que c’est la raison pour laquelle son organisation a noué un partenariat avec la Mecjes. Cela, dit-il, pour mettre en place une assurance maladie qui cible principalement les travailleurs du secteur informel. ‘Ceux qui travaillent dans le micro-crédit ont des canaux pour accéder aux populations. Et nous voulons utiliser ce réseau pour répandre la micro-assurance et permettre ainsi aux artisans, menuisiers, maçons et à tous ceux qui évoluent dans le secteur informel de bénéficier d’une couverture maladie’, poursuit-il.
De son côté, Moustapha Ndione, Pca de la Mecjes, indique que l’objectif de cette mutuelle de santé est de favoriser l’assurance maladie dans les milieux défavorisés. ‘Il s’agit de faire en sorte que les travailleurs de l’informel bénéficient des mêmes avantages que leurs homologues du privé et de l’administration’, dit-il.
Charles Gaïky DIENE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux