← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Walfadjri | Sénégal | 16/02/2011 | Lire l'article original
Notre capitale va abriter, du 16 au 20 du mois courant, une rencontre internationale sur la néphrologie. Président du Comité d’organisation de ce 11e Congrès international de l’Association africaine de néphrologie, le Professeur Boucar Diouf estime que cette rencontre de Dakar a un double intérêt. Selon le Chef de service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, ce congrès contribue au développement de la néphrologie en Afrique, particulièrement au Sud du Sahara. En effet, cette rencontre, de haute portée scientifique, verra la participation d’éminents spécialistes, ainsi que les grandes sociétés de néphrologie d’Afrique, d’Europe…
Le second intérêt de ce 11e Congrès international de l’Association africaine de néphrologie représente un challenge pour l’Afrique de l’Ouest. Pour la sous-région, il s’agira de réfléchir sur l’amélioration de la prise en charge de l’insuffisance rénale, en mettant l’accent sur la prévention puisque la maladie gagne de plus en plus du terrain, note la Pr Boucar Diouf.
L’autre sujet de préoccupation, pour les spécialistes en néphrologie, concerne la transplantation rénale. Concernant la transplantation rénale, le Pr Diouf a indiqué que le Sénégal a connu des avancées significatives dans ce domaine. Un comité technique a été déjà mis en place et le Sénégal bénéficie de l’appui des pays comme la Tunisie. Seulement, note le Pr Boucar Diouf, il faut que l’Etat accompagne le processus de transplantation rénale. Même s’il ne veut pas encore avancer de date, le spécialiste des maladies du rein rassure quant à la mise en place très prochainement d’une telle technologie au Sénégal.
En ce qui concerne la prise en charge, le Chef de service de néphrologie de Le Dantec appelle l’Etat à renforcer le plateau technique en dotant le service de plus de postes de dialyse. En effet, depuis l’annonce de la baisse du coût de la dialyse, c’est le rush au niveau des centres de dialyse à Dakar et Saint-Louis, les seuls opérationnels dans le secteur public. Il se trouve que de nombreux insuffisants rénaux et hémodialysés sont sur la liste d’attente. Un nombre de 84 patients qui attendent d’être dialysés, avait relevé le Président des malades. Au niveau de Le Dantec, le Pr Diouf relève une quarantaine de malades. Cette situation semble porter un lourd préjudice à la prise en charge de l’insuffisance rénale au Sénégal.
La maladie rénale est une patholologie silencieuse. Pendant longtemps, elle ne se manifeste par aucun symptôme. De ce fait, elle est souvent dépistée à un stade tardif, au stade de l’insuffisance rénale, qui requiert alors un traitement en urgence par dialyse, voire une transplantation rénale. Dépistée tôt, la maladie rénale ne nécessite pas un traitement lourd et contraignant. En effet, un traitement précoce et adapté permet de stabiliser voire de faire reculer la maladie.
Issa NIANG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux