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Walfadjri | Sénégal | 12/02/2011 | Lire l'article original
La transplantation a pris une place très importante dans le traitement des affections rénales et dans d'autres types d'intervention. La technique de la transplantation a, elle-même, évolue très rapidement. L'optimisation des résultats a entraîné un accroissement rapide des demandes de transplantation au titre de la thérapie, ce qui a fait se développer la chirurgie de la transplantation. En conséquence, un fossé a commencé à se creuser entre la demande et l'offre d'organes. Or, un manque d'organes peut être le terreau de pratiques contestables. Le problème peut se poser tant au niveau national qu'international et engendrer un ‘tourisme médical’.
Ainsi la tenue, à Dakar, de la 11e édition du Congrès international de l’Association africaine de néphrologie (Ifran), sera l'occasion pour les spécialistes de parler de la problématique de la transplantation rénale, mais surtout de mettre l'accent sur les nouvelles approches thérapeutiques. Du 16 au 20 février prochain, les spécialistes de l’insuffisance rénale en provenance d’Afrique, d’Europe et des Etats-Unis qui se réuniront à Dakar, mettront sur pied des stratégies concrètes pour la protection du donateur et des malades. En effet, les néphrologues s’inquiètent de l’utilisation anarchique de la transplantation rénale. Et pour prévenir cette situation, ils vont œuvrer pour la validation de la loi pour la protection de la transplantation dans les pays africains, comme le Sénégal, qui traînent les pieds. Car, selon le professeur Bocar Diouf, ni le donateur, ni le malade ne doivent souffrir de cette pratique qui doit se faire dans des conditions favorables aux deux parties.
En ce qui concerne l’avancement du traitement au Sénégal, Bocar Diouf dira que ‘le Sénégal a fait un pas de géant en matière de prise en charge des patients atteints d'insuffisance rénale, malgré le grand déficit en ressources humaines et en centres de traitement, toujours concentrés à Dakar et à Saint-Louis’. Toutefois, les néphrologues ont tenu à préciser que le Sénégal n’a pas assez de centres de traitement en hémodialyse pour accueillir les malades alors que le nombre de néphrologues est insuffisant. ‘En terme absolu, le déficit reste énorme’, soulignent les spécialistes.
Créé en 1987, le congrès de l’Association africaine de néphrologie vise à promouvoir le développement et la mise en place de l’identité scientifique de la néphrologie en Afrique. Ce qui est matérialisé par la tenue, tous les deux ans, d’un congrès ordinaire dans un pays d’Afrique.
Paule Kadja TRAORE
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