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Sud Quotidien | Sénégal | 19/02/2011 | Lire l'article original
Pour le chef du gouvernement, le thème choisi pour le congrès des néphrologues est en effet d’une actualité brulante, surtout au Sénégal où la prévention est érigée en stratégie dominante dans les programmes de santé, a-t-il affirmé. Et, cela d’autant, fera remarquer Souleymane Ndéné Ndiaye, que la prévalence de la maladie rénale chronique demeure une préoccupation majeure parce que touchant toutes les franges de la population et plus particulièrement celles comprises entre 25 et 40 ans.
our y remédier, le Premier ministre a profité de l’organisation du Congrès de l’Afran pour réaffirmer l’engagement du Gouvernement sénégalais, conscient des drames sociaux et économiques induits par la pathologie rénale, de tout mettre en œuvre pour permettre à la communauté des néphrologues du Sénégal de mener à bien ses projets de recherche et d’amélioration de la qualité des soins.
Toutes choses qui devraient, outre l’effort budgétaire consenti, passer par la définition d’un cadre juridique et institutionnel pour encadrer les opérations de transplantation rénale que les unités de soins seront en mesure de proposer, dans un court terme, aux patients sénégalais. Inscrite au cœur des préoccupations de ce 11ème congrès de l’Afran, cette problématique de la transplantation rénale et, par ricochets du trafic d’organes, est apparu comme un sujet majeur de réflexion pour les spécialistes présents à Dakar. Invitant par là le chef du service de néphrologie de l’hôpital Aristide Le Dantec, le professeur Boucar Diouf, par ailleurs nouveau président de l’Afran, à indiquer qu’une fois « la loi autorisant la transplantation rénale approuvée par le Parlement, des mesures « tangibles » seront prises pour éviter le trafic d’organes.
Le 11ème Congrès de l’Association africaine de néphrologie (Afran), jumelé au 2ème Congrès de la Société sénégalaise de néphrologie et devant durer 4 jours, a été la tribune de communications scientifiques de haute volée sur une discipline médicale qui enregistre encore « un gap énorme » en Afrique subsaharienne, selon les spécialistes.
Moctar DIENG
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