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Le soleil | Sénégal | 16/03/2011 | Lire l'article original
Comprendre la problématique de la résistance et disposer de connaissances nécessaires pour l’amélioration de la prise en charge des Personnes vivant avec le Vih (PvVih) sous traitement antirétroviral. Tel est le but de l’atelier de formation des experts africains qui se tient à Dakar, sur la résistance aux Arv. La formation est organisée par «Wanetam», une structure africaine participant à la réalisation des essais cliniques, de nouveaux outils thérapeutiques indispensables pour lutter contre le Vih/Sida, la tuberculose et le paludisme.
Les participants sont encadrés par le Pr. Souleymane Mboup, chef du laboratoire de Bactériologie-Virologie de l’hôpital Aristide Le Dantec et ses collaborateurs. Il a informé que la formation contribuera à la mise en place des procédures communes dans l’étude de la résistance à travers le réseau Wanetam. «C’est à ce prix, qu’ensemble, nous apporterons une réponse commune et efficace par rapport à la résistance du Vih aux Arv», a-t-il soutenu. Il a indiqué que l’accès à une trithérapie antirétrovirale efficace permet la baisse significative du taux de mortalité des patients vivant avec le Vih.
Avancées malgré les résistances
Le chercheur a reconnu qu’il existe de nombreux obstacles mettant en cause cette efficacité thérapeutique. Parmi ces effets indésirables, il a cité la pénétration limitée des médicaments dans certains réservoirs particuliers de la réplication du virus, l’observance du traitement, les co-infections avec les autres agents pathogènes… «Cette survenue de résistance aux Arv est l’une des causes majeures de l’échec thérapeutique», a déploré le Pr. Mboup. La résistance du Vih aux Arv se définit comme une persistance de la réplication virale en présence d’un médicament, a expliqué Souleymane Mboup. Il y a trois types de résistance : naturelle, acquise et primaire. Toutes ces résistances seront revues et étudiées au cours de cette formation théoriques et pratiques.
Malgré ces résistances, des avancées ont été notées en Afrique subsaharienne concernant l’accès universel aux services de traitement et de soins. Selon le dernier rapport de l’Onusida, près de 37% des patients d’Afrique subsaharienne qui remplissent des critères pour recevoir un traitement, ont accès aux médicaments assurant leur survie. Par contre, près de 10 millions de PvVih dans le monde ayant besoin de ce traitement, n’y ont pas encore accès. Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention, Abdou Khoudouss Niang, a invité à aborder la problématique de « façon approfondie » et à une conjugaison des efforts des pays de la Cedeao.
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