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Sud Quotidien | Sénégal | 01/04/2011 | Lire l'article original
A l’exemple des précédentes campagnes de mobilisation sociale contre la poliomyélite, la région de Sédhiou est à pieds d’œuvre depuis quelques jours pour faire de cette première édition de 2011, soit la septième depuis l’offensive de 2010, une parfaite réussite. L’objectif est d’administrer le vaccin à plus de 88.000 enfants. Le Docteur Kalidou Konté, médecin chef de région a fait savoir que « Le polio virus sauvage circule dans la sous région. C’est pour quoi nous avons engagé cette présente campagne en guise de prévention et non de riposte. Le Sénégal est resté douze ans (de 1998 à 2010) sans faire de cas de poliomyélite. En 2010 donc on a enregistré dix huit cas de janvier à mai. Et étant entendu que la maladie existe toujours dans la sous région ouest africaine, le gouvernement du Sénégal, dans ses missions de prévention, a jugé nécessaire de mener cette campagne ».
Expliquant la nature des agents pathogènes, docteur Konté précise qu’ « Il existe trois types de virus, type I, type II et type III. C’est le type I qui était le plus actif mais dans la sous région, le type III a fait son apparition. C’est pourquoi nous administrons un vaccin appelé vaccin bivalent qui va donc protéger les enfants contre le type I et III ». La stratégie consiste à faire le porte à porte avec des agents munis de leur badge. Les villages et l’ensemble des localités de la région seront visités par les vaccinateurs a ajouté Kalidou Konté.
Dans les zones d’insécurité nous collaborons avec les forces armées pour immuniser les enfants établis dans le secteur. « Les marchés hebdomadaires, les lieux de rassemblement tels que les événements religieux en vue de réaliser un score de 100% de couverture vaccinale. Les enfants concernés sont ceux âgés de zéro à cinq ans. La vaccination est gratuite pour les populations, mais pour l’Etat c’est couteux car mobilisant environ un milliard de francs CFA. C’est parce que l’Etat tient à la santé de sa jeunesse. La santé n’a pas de prix mais il a un cout, raison pour laquelle chacun doit y mettre du sien pour protéger nos enfants ». En à cette campagne en cours, une rencontre d’orientation a réuni les leaders d’opinion (religieux, coutumiers, communicateurs de masse média et traditionnel, tradi praticiens) dans l’optique de renforcer le plaidoyer à tous les niveaux de sensibilisation. En dehors de deux cas d’hésitation l’an dernier, aucune réticence à la vaccination n’est a signaler dans la région de Sédhiou.
Moussa DRAME
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