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Le quotidien | Sénégal | 11/04/2011 | Lire l'article original
En ce moment, nous travaillons dans le cadre de la consolidation de renforcement du partenariat entre les différents syndicats de la santé», a-t-il indiqué. Avant de déplorer les querelles et autres divisions qui minent leur syndicat. «Les syndicats ne peuvent plus aller en mouvement de façon individuelle. Nous sommes obligés de réunir nos forces et ce congrès est une occasion pour que l’ensemble des organisations syndicales de la santé puissent se retrouver d’une manière coordonnée et, ensemble, aller vers le gouvernement pour le règlement des problèmes que nous traversons», a-t-il plaidé.
Toutefois, il s’est réjoui de l’implantation d’hôpitaux dans de nombreuses zones du pays. Ce qui, selon lui, permet d’assurer une santé de proximité. Seulement, dans les faits, il déplore le fait que les populations ont toujours des difficultés d’accéder aux soins. «Vu que l’accès aux soins est de plus en plus difficile, nous avons proposé la prise en charge des populations démunies, dans le cadre de la politique du service public de santé», a-t-il rappelé. Selon toujours Souleymane Joseph Mané, tant que la question du service public de manière générale ne sera pas résolue, la pauvreté va toujours demeurer un frein dans le systéme de santé.
Par ailleurs, il a invité les autorités à «aller dans le sens de la mise en place d’un systéme de santé accessible à toutes les couches de la population».
Venu assister au congrès, Mademba Sock, leader de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas), estime que c’est le moment approprié. Car «au delà du congrès, la réflexion et l’action sont liées». Il a ensuite appelé à l’esprit de dépassement afin d’œuvrer pour les générations futures. «On peut être différents, mais complémentaires. Nous devrons englober nos divergences, mettre en place une génération consciente pour relever le secteur qui traverse des moments difficiles. Personne ne fera le syndicat à notre place, d’où la nécessité de se donner la main et se battre pour répondre aux attentes», prévient-il.
Par Mamadou THIAM
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