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Sud Quotidien | Sénégal | 14/04/2011 | Lire l'article original
Les moustiquaires imprégnées contribuent efficacement à la lutte contre le paludisme. C’est du moins l’hypothèse qu’ont fait leur les autorités en charge de la lutte contre le paludisme au Sénégal. Selon ces dernières qui faisaient face à la presse hier, mercredi 13 avril, en prélude à la célébration de la journée du 30 avril consacrée cette année à la lutte contre le paludisme au Sénégal, « 26800 enfants de moins de 5 ans ont été sauvés durant la période 2001-2010, grâce aux moustiquaires imprégnées ».
Selon Mame Birame Diouf, adjoint au directeur du Programme national de lutte contre le paludisme (Pnlp), « Ce chiffre a été obtenu à partir du nouveau modèle utilisé par la communauté internationale ». Un outil qui se base, dit-il, sur le taux de disponibilité de moustiquaires imprégnées (85 pour cent).
Toutefois, le docteur Idrissa Talla du ministère de la Santé a précisé que « ce sont des chiffres qui présentent des marges d’erreurs mais cependant nécessaires pour booster les interventions ».
Ainsi, face à ces acquis, les autorités sanitaires comptent cette année mettre l’accent, à l’occasion de la journée mondiale, sur le fait de « faire des progrès et avoir un impact ». Toute chose indispensable car, à en croire le Pnlp, « Réduire l’impact du paludisme est essentiel à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement ». Toute chose qui, d’après le programme de lutte contre le paludisme, passe par « l’identification des obstacles qui représentent un frein à la lutte contre le paludisme ».
C’est ainsi que l’adjoint au directeur du Pnlp M.Diouf a indiqué que « Dans le cadre du plan stratégique 2011 2015, il nous faut une planification spécifique pour la banlieue avec toutes les structures de lutte du pays ». Une façon qui, pour lui, « permettra de mettre sur place un programme agressif anti larvaire ». Toutes ces interventions viendront compléter les nombreuses actions de lutte contre le paludisme initiées depuis 2006 notamment les Act, les moustiquaires imprégnées, les Tdr etc.
A noter que cette année, en plus de la cérémonie officielle, une batterie d’activités sera organisée à Dakar, Kaolack, Thiénaba et Poponguine, pour permettre de toucher le maximum de cibles.
par Mamadou Amadou DIOP
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