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Sud Quotidien | Sénégal | 30/04/2011 | Lire l'article original
Après la fête du 1er mai, la bataille syndicale dans le monde de la santé va reprendre de plus belle. En effet, le secteur risque ainsi d’être secoué durant tout le mois de mai par une série de grèves générales. La raison, selon le directoire de la Convergence Sutsas-Sas qui a organisé hier vendredi un point de presse, est liée au besoin de rappeler à l’Etat la non application des accords de 2009 notamment la signature du décret portant statut spécial des personnels des Eps, le recrutement des agents de l’Ex Pdis, le recrutement du personnel communautaire, le paiement de la dette hospitalière.
En somme, une kyrielle de revendications non satisfaites que la Convergence compte redéposer sur la table du gouvernement. Mais cette fois-ci la Convergence que dirigent Mballo Dia Thiam et Saliou Faye Daf ont un appui de taille dans leur combat. Ils sont rejoints par le Syntras qui a décidé de les appuyer afin que l’Etat vide définitivement le contentieux. Joseph Mané, le Secrétaire général de ce syndicat a précisé qu’il va soutenir le plan d’action de la Convergence. Pour lui, la récréation est terminée avec une politique faite de dilatoire que l’Etat entretient depuis belle lurette. C’est pour cela, dit-il, que son syndicat a rejoint l’Unsas après avoir battu campagne pour cette même centrale, et, a décidé d’appuyer la Convergence en vue de contraindre l’Etat à satisfaire les revendications des travailleurs.
Au cours de ce face à face avec la presse, la question de la rétention d’informations sanitaires a été largement abordée. Sur cette question, les syndicalistes dégagent en touche d’avoir utilisé cette arme pour satisfaire leurs revendications. Ils disent ne pas avoir ciblé la santé des populations car ce sont eux qui soignent et vaccinent les malades. En vérité pour eux, c’est que les actes que les autorisés posent ne règlent pas les difficultés du système. Pour preuve, ils citent la mauvaise gestion des affectations du personnel, la problématique des postes de santé érigés en district, la mauvaise gestion du personnel avec des affectations arbitraires, les heures supplémentaires mal rétribuées, sans compter les manœuvres dilatoires, politiciennes et pernicieuses des autorités. En témoigne, selon le directoire du Cartel syndical, la menace du plénipotentiaire de ne plus renouveler le contrat des contractuels qui refusent de donner les informations sanitaires.
Les autres questions qui ont été abordées par les syndicalistes sont, entre autres, le retard de la tenue du Conseil présidentiel sur la santé annoncé par le Chef de l’Etat et les nombreux dysfonctionnements qui ont émaillé les élections de représentativité des centrales.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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