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Revue de presse de APIDPM Santé tropicale

Prise en charge des malades du cancer du col de l’utérus et du sein : la ville de Dakar appelée à s’y mettre

09/05/2011 - Sud Quotidien - Sénégal

L’amicale des étudiants de l’Ecole municipale des professionnels de la santé (Emps) a lancé un appel aux autorités de la ville de Dakar pour la prise en charge de la lecture des lames utilisées lors des prélèvements. Elle l’a fait savoir lors de la journée de dépistage du cancer du col de l’utérus et du sein organisée le samedi 7 mai à Dakar. Cette activité a enregistré la participation de 400 femmes venues se dépister.

Près de 400 femmes ont été dépistées lors de la journée organisée par l’amicale des étudiants de l’Emps le samedi 7 mai à Dakar. Une opportunité pour les initiateurs de cette activité de lancer un appel aux autorités de la ville de Dakar pour la prise en charge de la lecture des lames utilisées lors des prélèvements. Le président de l’amicale d’Emps, M. Mouhamadoul Amine Diago, a souligné qu’après un dépistage, si la maladie est détectée, alors la personne va avoir besoin d’un suivi.

Sur ce point, nous a-t-il dit, « sans la lecture des lames suite à un prélèvement, on ne pourra pas le savoir, alors nous lançons un appel aux autorités de la ville qui donnent 450 millions de F Cfa par année pour l’achat d’ordonnance à l’insuffisance rénale et autres, de faire lire ces 400 lames qui vont les coûter que deux millions, aux femmes venues se dépister ». Il a estimé que « c’est mieux d’attendre jusqu’à ce que la maladie avance pour pouvoir faire des dons aux malades ». Vu les nombreux ravages causés par le cancer du col de l’utérus et du sein, à l’occasion de la fête des mères, les étudiants de cette école ont jugé nécessaire d’offrir ce cadeau à toutes les mamans du monde, a souligné M. Diago. Ainsi, pendant la journée il a été noté la présence de 400 femmes venues des alentours et de Rufisque et de la banlieue. « Les femmes ciblées étaient amitié 2, Grand-Dakar, Niarry Tally etc, mais nous avons remarqué, y en a qui sont venues de Rufisque et même de la banlieue », nous dit-il.

Concernant les moyens matériels et l’organisation de la journée, ils ont noué des partenariats avec respectivement, le Centre de recherche en diagnostic en médecine moléculaire (Crdmm) et la fondation Sonatel. Le docteur Amadou Ndiaye, pharmacien biologiste nous a indiqué que « 90% du cancer du sein est d’origines non génétiques». Il a fait savoir que ce sont les pains industriels, biscuits, chips et les pattes à pizzas contenant des acides gras-trans ainsi que l’alcool, le tabac, l’obésité et le choix gynécologique à savoir le fait de faire un enfant au delà de 30 ans qui favorisent le cancer du sein.

S’agissant le cancer du col de l’utérus, il a relevé que c’est lié à l’activité sexuelle et les pilules contraceptives à base d’œstrogène a informé le docteur. « Il faut consommer le pain local, des éléments riches en vitamines et pratiquer du sport » conseille-t-il. Mbaye Diouf, diplômé en médecine tropicale, nous a renseigné que « la meilleure manière de prévenir le cancer du col de l’utérus est le vaccin à trois doses qui doit se faire à l’âge de 25 ans avant le premier rapport sexuel en étant vierge mais si la femme a déjà eu un ou plusieurs rapports, elle peut prendre le vaccin à condition qu’elle fasse un frottis cervico-vaginal et si le test est négatif, dans ce cas elle peut prendre le vaccin pour prévenir ce cancer ».

Pour la prévention du cancer du sein, selon lui, c’est difficile. « Les femmes ont de l’œstrogène qui est une hormone ayant une influence et permettant aux seins de se développer et les 80% qui causent ce cancer dépendent de ces hormones, les 20% restant sont liées à l’hérédité et à la mauvaise alimentation dont la graisse », nous a-t-il informé. Il a incité les femmes à agir sur la prévention à partir de 25 ans avec la pratique de l’autopalpation des seins c’est-à-dire, un examen que la femme va faire 7 jours après les règles.

D’après lui, «Il faut utiliser les 4 doigts sauf le pouce devant un miroir pour voir si les deux seins ont la même masse ou un aspect de peau d’orange pour chercher qu’elle n’a pas de boule et d’aller voir un médecin chaque année ». Cependant, en dehors de pratiquer le sport, de manger des fruits et légumes qui luttent contre les cellules précancéreuses, il a insisté pour que les femmes allaitent au minimum deux ans. Car, c’est la première mesure pour contrer le cancer. « Ce n’était pas pour rien que le prophète Mouhamed l’avait conseillé aux femmes qui allaitent » nous a-t-il rappelé.

par Fatima Aicha BOCOUM

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