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Walfadjri | Sénégal | 04/06/2011 | Lire l'article original
Une initiative marquée par plusieurs activités, notamment des exposés sur différents aspects de la profession, comme la place de la kinésithérapie dans le milieu du sport au Sénégal ou la kinésithérapie et l’hémophilie ou l'exposé sur la rééducation cardio-vasculaire pour permettre aux patients de mieux comprendre l’utilité de fréquenter les professionnels pour bénéficier de soins de qualité spécifique à leurs maux.
Venu présider la rencontre, le représentant du ministre de la Santé, a profité de cette opportunité pour inviter les professionnels de la kinésithérapie à améliorer leur méthode de communication pour assurer une bonne promotion de leur métier. Car, dit-il, ‘votre fonction est méconnue des Sénégalais qui pensent à tort que vous exercez un métier destiné aux personnes financièrement aisées. D’où l’intérêt de multiplier vos actions sur le terrain en vue de faire connaître votre profession’.
En guise de réponse, le président de l’Askir, Cheikh Seck, a indiqué qu’au Sénégal, seule l’Ecole nationale de développement social et sanitaire (Endess) forme actuellement les kinésithérapeutes, le matériel est précaire, les autres corps des professionnels de la santé publique leur portent très peu de considération et de nombreux arnaqueurs qui se font passer pour des kinésithérapeutes ternissent l'image de la discipline. Malgré cela, poursuit le président de l’Askir, ‘nous nous efforçons de superviser, promouvoir, encadrer et protéger la profession et d'assumer un rôle de passerelle avec l'autorité dans l'élaboration des décisions sur la santé publique’. Toutefois, il estime que l’Etat doit les accompagner dans leur politique de redynamisation de leur secteur, en incitant le corps médical à se spécialiser dans les domaines essentiels à la sauvegarde des malades dont la kinésithérapie, en vue de pouvoir renforcer le nombre insuffisant de kinésithérapeutes existants au Sénégal. Selon lui, le pays ne compte que cent sept praticiens qui sont loin de pouvoir satisfaire la demande, car la majorité d’entre eux ne prestent qu’à Dakar, alors que les besoins à l'intérieur sont criards et la plupart se concentrent dans le secteur privé et confessionnel.
Depuis sa création, l’Association des kinésithérapeutes, rééducateurs (Askir) tente de s'investir dans le recyclage des professionnels du secteur en organisant des conférences scientifiques, dans l'élaboration des programmes de cours pratiques et concrets en concertation avec les structures formatrices pour rendre les futurs diplômés efficaces en accord avec la nomenclature internationale ainsi que dans la promotion de la profession et de ses acteurs. Les objectifs des mandataires de l'Askir sont principalement de faire intégrer l'association à des réseaux continentaux, régionaux et sous-régionaux, de sécuriser l'emploi des jeunes en les orientant vers des centres hospitaliers à l'intérieur ou en accompagnant la recherche scientifique grâce à la formation continue.
Paule Kadja TRAORE
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