03/11/2006 - Le soleil - Sénégal
« Depuis deux à trois années, nous avons établi un projet de collaboration entre la médecine moderne et celle traditionnelle. Il y a eu des formations, mais cette formation axée sur un essai d’outils pour la formation continue des tradipraticiens vient consolider ce qui a été fait jusque-là », assure le Dr Balla Mbacké Mboup, médecin-chef de la région de Louga qui a présidé l’ouverture de l’atelier.
Pour le Dr Mboup, un pas va être franchi avec cette auto-formation qui va permettre aux guérisseurs d’aller vers la rencontre des symptômes de certaines maladies. Le mérite d’une telle formation est qu’au sortir de celle-ci, aussi bien les guérisseurs et les agents de la médecine moderne parleront le même langage dans le cadre de la prise en charge des soins de santé.
Le représentant de l’Oms, le Dr Mamadou Ngom a précisé le cadre de l’intervention de l’Organisation mondiale de la santé qui en choisissant l’organisation internationale Prometra (Promotion des Médecins Traditionnelles) comme partenaire stratégique cherche à réhabiliter les médecines traditionnelles dans la perspective de les introduire dans les systèmes de santé nationaux de l’Afrique.
Pour le Dr Ngom, le choix du Sénégal pour tester les outils de formation continue de l’Oms au profit des guérisseurs n’est pas un hasard. L’Oms à travers les propos de son représentant se dit attentive aux résultats de la formation pour un accompagnement des associations des guérisseurs dans le cadre de la promotion de la médecine traditionnelle. Si la présidente de Prometra Sénégal Mme Boury Niang a salué les présences des représentants du ministère de la Santé et de la Prévention médicale, de l’Oms et les membres des associations des guérisseurs, elle n’a pas manqué de souligner le malaise sanitaire de l’Afrique. Un malaise, selon elle, dont il urge de trouver des solutions locales.
Ce qui a permis à Prometra avec le concours du Pnud (Programme des Nations-Unies pour le développement) de parvenir depuis 2003 de rapprocher la case de médecine traditionnelle à la case de médecine moderne. Un cadre auquel note-t-elle, l’Africain malade peut s’identifier. C’est bien là, l’image qui nous a été offerte de découvrir à la fin de l’ouverture de la formation continue des membres des associations de guérisseurs du Sénégal, avec la visite du Centre de médecine traditionnelle de Malango qui est l’exemple on ne peut plus complet de la collaboration entre médecine moderne et traditionnelle.
Dans ce centre, après une première consultation faite dans le cadre du système de santé moderne, le malade est envoyé chez le guérisseur. Après un mois de traitement, l’évaluation est faite par les agents de la médecine moderne pour voir l’évolution de la maladie des patients traités par les guérisseurs et vice-versa.
Babacar Bachir Sané
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