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Le quotidien | Sénégal | 30/01/2012 | Lire l'article original
La prévalence du diabète au Sénégal est estimée à 3%. Ce taux selon le Pr Aynina Cissé, est juste une estimation. Lors de son exposé vendredi dernier, il a souligné qu’au centre de traitement Marc Sankalé de Dakar, 50 cas de diabète sont enregistrés chaque semaine. Alors, il urge selon lui, de préciser le nombre de personnes atteintes par la maladie, afin de mieux sensibiliser et informer les populations sur la propagation de ce fléau. A ce propos, préconise-t-il une utilisation de glucomètre, pour contrôler de manière récurrente le sang.
Considéré comme une maladie de santé publique, le diabète demeure un casse-tête pour les familles, vu la cherté du traitement. Pour le Pr Cissé, il suffit qu’un membre de la famille soit diabétique pour que les bourses s’effondrent en termes d’achat d’insuline et autres menus particuliers.
Le Pr Cissé de rappeler au passage, que le diabète n’est pas une maladie contagieuse, mais plutôt une maladie héréditaire et l’hérédité n’est pas la seule cause de la transmission. Avant d’insister sur la nécessité de sensibiliser les Sénégalais sur leurs habitudes alimentaires. Il explique : «L’obésité pour les femmes sénégalaises est un signe d’aisance sociale et de beauté, alors que c’est extrêmement grave. Il faut que les gens apprennent à contrôler leurs habitudes alimentaires.»
A propos de traitement, il a conseillé l’usage de la médecine traditionnelle, tout en appelant à réguler les dosages. «La phytothérapie peut être une solution. Elle est en phase expérimentale dans les laboratoires», révèle-t-il. La pertinence de ce choix thérapeutique réside, selon lui, à la tendance des malades à se lasser du traitement classique, qu’ils vont finir par abandonner dans le temps.
Pour le vice-président de l’Académie nationale des sciences et techniques, les statistiques importent peu il faut que l’action soit efficace, dans la mesure où le diabète est une maladie ubiquitaire multifactorielle, mais pas une maladie nutritionnelle. Raison pour laquelle, dira Ahmadou Sow, les enquêtes nationales, l’accessibilité géographique et financière des ressources humaines, comme les ophtalmologues, les cardiologues et autres néphrologues, peuvent être des solutions pour diminuer l’expansion de la maladie.
Écrit par Coumba KA
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