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Le soleil | Sénégal | 10/03/2012 | Lire l'article original
M. Bâ a cité, entre autres facteurs, les déplacements de populations et la pauvreté du au conflit casamançais, les effets négatifs du tourisme, du développement des activités de pêche dans certaines zones et de la proximité de Ziguinchor avec la Gambie et la Guinée-Bissau.
Il n’a pas occulté les manifestations socioculturelles qui favorisent également la promiscuité sexuelle. « Il faudrait qu’on travaille pour réduire l’impact de ces facteurs de vulnérabilité sur la santé des populations et réduire davantage le taux de prévalence du Vih/Sida dans la région.
A défaut, il faut le stabiliser à son taux actuel de 1 % », a souligné le chargé de programmes. Pour cela, il a mis l’accent sur « l’identification et une meilleure prise en charge des malades perdus de vue ».
Mamadou Lamarana Bâ a identifié aussi des groupes « réellement vulnérables » dans cette partie Sud du Sénégal et a établi une cartographie de fragilité de la région. « Nous estimons que, si nous mettons l’accent sur ces zones de vulnérabilité, en ciblant les groupes réellement vulnérables, nous pourrons maîtriser la propagation du Vih à Ziguinchor », a-t-il indiqué.
De l’avis de M. Bâ, il ne s’agit plus de sensibiliser ou de mener des actions de lutte contre le Vih tous azimuts, mais d’« agir de manière ciblée et réfléchie ».
Moussa SADIO
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