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Le soleil | Sénégal | 09/03/2012 | Lire l'article original
La Journée internationale de la Femme a été un prétexte pour l’Union diocésaine des associations féminines catholiques de Dakar (Udafcd) de sensibiliser davantage les femmes sur l’urgence de prendre en compte leur santé. «A travers des consultations médicales gratuites offertes par une équipe de volontaires et un panel présenté par des professionnelles de la santé, l’Union des femmes catholiques a voulu amener les femmes à se préoccuper de leur santé aussi bien préventive que curative pour mieux se consacrer à leurs différentes activités», indique la présidente de l’Udafcd, Marie Madeleine Mané.
Animant le thème : «santé des femmes : entre vie professionnelle familiale et associative», le Dr Mamadou Coumé, médecin-chef du Centre médico-social de l’Ipres, a indiqué, dans son exposé, qu’au Sénégal, « seules 30% des femmes ont une couverture médicale ». Une situation qu’il trouve « anormale », car selon lui, « la femme est la personne morale qui joue un rôle central dans la famille et la communauté ».
Pour améliorer la vie des femmes âgées, le Dr Coumé suggère de prendre des mesures précoces pour empêcher le développement des maladies chroniques et de fournir des services de santé publique aux femmes lorsqu’elles vieillissent (services de gériatrie). «Il faut aussi éradiquer, à temps, les pathologies qui sont à l’origine de la mortalité des femmes telles que les affections cardiopathiques, les Avc, le diabète, l’hypertension artérielle, les cancers du col de l’utérus, du poumon et des seins», conseille Dr Coumé. Il n’a pas manqué de citer les affections morbides, qui ne tuent pas, mais qui affaiblissent la femme âgée. Il s’agit principalement de la démence, de la cataracte, de l’arthrose, de l’ostéoporose, des affections rhumatismales, de celles dites aigues infectieuses et traumatiques.
Ces facteurs de risque de maladies étant liés à leur mode de vie durant la jeunesse ou la vie adulte, le Dr Coumé appelle les femmes à faire « un bon choix alimentaire, à éviter de manger trop gras, trop sucré et trop salé, à consommer des fruits et légumes frais et surtout à pratiquer du sport ». De l’avis du spécialiste, «les femmes doivent être considérées comme une ressource potentielle, plutôt qu’une charge économique et sociale». Pour assumer pleinement ce rôle, «elles doivent rester en bonne santé et prendre en compte leur santé», souligne-t-il.
Maguette GUEYE DIEDHIOU
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