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Le soleil | Sénégal | 08/03/2012 | Lire l'article original
Ce dépistage, a-t-il indiqué, consiste à vérifier les reins, mais surtout à dépister deux maladies fréquentes au Sénégal qui évoluent, parfois, vers des complications rénales. Il s’agit du diabète dont la prévalence augmente de plus en plus et de l’hypertension artérielle qui touche toute les tranches d’âge, surtout les adultes. « Quand on dépiste le diabète et l’hypertension artérielle et qu’on les traite, la maladie rénale ne vient pas. Par contre, si ces deux maladies sont méconnues et évoluent jusqu’à toucher les reins, c’est trop tard, parce que le traitement est très lourd. Parfois, il faut une transplantation rénale qui ne se fait pas encore au Sénégal. Sur ce, nous préférons la prévention », a expliqué le Pr. Guèye. Il n’a pas manqué de déplorer l’augmentation du nombre de patients souffrant de ces deux maladies susmentionnées.
Le Pr. Guèye a rappelé que le thème majeur de la recherche en Ufr 2S est l’étude de maladies chroniques non transmissibles au Sénégal. « Notre politique de santé s’était focalisée, depuis les indépendances, sur les maladies transmissibles, parce que leur prévalence était élevée. Elle a, ainsi, négligé, de manière souvent inconsciente, les maladies chroniques non transmissibles dont la prise en charge a pris beaucoup de retard par rapport au paludisme, à la tuberculose et au Sida », a-t-il soutenu. Et M. Guèye de rappeler l’urgence de déclencher l’alerte pour lutter contre ces maladies. « Si on ne le fait pas, ce que nous avons gagné contre les maladies infectieuses sera complètement détérioré par l’évolution de ces maladies », a-t-il fait savoir. « Il y a, aujourd’hui, beaucoup de patients hypertendus, diabétiques. C’est pour cette raison que nous orientons notre axe de recherche sur ces maladies. D’où l’intérêt de sensibiliser les populations sur les comportements à avoir pour les éviter », a-t-il noté. Et d’affirmer : « ces maladies, bien que graves, peuvent être prévenues ».
Samba Oumar FALL
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