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Le soleil | Sénégal | 06/04/2012 | Lire l'article original
A cette occasion, le Pr. Philippe Guérin, directeur exécutif du Wwarn, s’est réjoui du fait que « le Sénégal a été le seul pays à démontrer, de façon nette, la corrélation entre l’augmentation de la résistance et celle de la mortalité ». « L’ensemble de la communauté s’était mobilisée pour changer la thérapeutique grâce aux travaux qui ont été réalisés au Sénégal.
Certains pays ne s’étaient pas bien préparés pour faire face à cette résistance dans les années 80 et 90 », a-t-il fait remarquer. A son avis, c’est cela qui justifie la mise sur pied de ce bureau dont l’objectif reste la mobilisation des efforts des chercheurs autour de cette problématique et en trouver des solutions. « Le bureau régional sera porteur de ces espoirs, le moteur qui va nous permettre de nous préparer à cette éventualité. Il ne faut pas que les gens attentent jusqu’à ce qu’ils se retrouvent dans une situation de résistance très importance, comme ce fut le cas dans le passé, pour réagir», a soutenu le directeur exécutif du Wwarn.
L’autre aspect de cette problématique, selon ce dernier, est lié à la qualité des médicaments, le plus souvent résumée à des « médicaments contrefaits ». « La qualité des médicaments commence dans la production et leur stockage avant la prévention. Les antipaludiques sont particulièrement à risque dans ce problème de qualité. Nous sommes déterminés à démontrer son ampleur très largement sous-estimée par les organismes compétents. Nous allons essayer de ressembler l’ensemble des informations pour mobiliser la communauté internationale autour de cette problématique», a-t-il ajouté. « En luttant contre les médicaments de mauvaise qualité, on lutte, dans le temps, contre la résistance », a-t-il résumé.
Pour sa part, le Dr. Louis Penali, directeur régional du bureau de Dakar, a insisté sur les objectifs du projet, à savoir la lutte contre « l’émergence et la propagation de résistance aux antipaludiques ».
Le Pr. Oumar Gaye, membre du Conseil d’administration de Wwarn, a indiqué que la mise sur pied de ce bureau, au sein de l’espace universitaire, revêt un « caractère significatif ». « La résistance constitue un gros problème. Les médicaments précieux dont nous disposons sont menacés. Wwarn est un réseau qui mettra en exergue tout ce que les chercheurs trouveront comme problématique au niveau de la résistance et qui sera mise à la disposition des populations », a-t-il précisé. De son côté, le Pr. Abdourahmane Dia, Doyen de la Faculté de Médecine, a rassuré les responsables du projet de leur engagement total pour sa réussite.
Souleymane Diam SY
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