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Le soleil | Sénégal | 17/04/2012 | Lire l'article original
Car, au Fouladou, l’hivernage rime souvent avec maladies. On note en effet, chaque année, une recrudescence de certaines maladies hydrides comme les bilharzioses (urinaire et intestinale) et les parasitoses intestinales pendant la période hivernale. Pour inverser la tendance, la région médicale organise, à partir d’aujourd’hui, (ndlr : ce mercredi) et ce, pendant six jours, une vaste campagne de distribution gratuite de médicaments contre ces maladies. « C’est une campagne de masse qui va cibler les enfants âgés de 5 à 14 ans qui se trouvent dans les écoles et les daras et hors de ces cycles. Elle va aussi cibler toutes les populations exposées à ces maladies. Il y a des paramètres qui nous permettent de déterminer les facteurs d’exposition d’une population donnée par rapport à la maladie », déclare le Docteur Barnabé Gningue, médecin-chef de la région médicale qui précise à l’intention des populations, que le traitement est tout à fait gratuit.
Il faut dire que ces maladies sévissent quasiment durant toute l’année, au Fouladou. Mais, les zones disposant des cours d’eau stagnante et des cours d’eau douce sont les plus exposées. D’après le Docteur Gning, la bilharziose est transmise par le séjour prolongé dans ces eaux stagnantes. Il estime à ce propos, que les populations peuvent jouer un rôle essentiel dans la croisade contre ces maladies tropicales négligées. Pour réussir ce pari, la région médicale a élaboré une stratégie de communication et de sensibilisation en direction de ces populations. « Nous allons mener une vaste campagne de communication et d’information sur le rôle que les populations peuvent jouer pour prévenir ces maladies et se faire soigner le plus rapidement possible dès qu’elles constatent les signes de la maladie d’autant plus que ce sont des maladies qui sont souvent, considérées comme étant bénignes », dit-il. Parallèlement, la région médicale compte mener une vaste campagne de dépistage et de prise en charge des cas sporadiques de bilharziose dans le cadre de ses activités de routine. Les techniciens de la santé vont, de concert avec les populations concernées, identifier et traiter ces maladies conformément aux directives du ministère de la Santé. A en croire le Docteur Gningue, le moyen de traitement existe déjà. Il est simple, accessible et à la portée de toutes les bourses.
Mamadou Aliou DIALLO
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