← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 19/04/2012 | Lire l'article original
Dans la capitale du bassin arachidier, le ministre, qui a visité successivement le laboratoire régional et l’hôpital de Kaolack, a présidé, dans la salle de conférence du Conseil régional, une réunion technique consacrée à la méningite. C’était en présence du gouverneur Amadou Sy, de l’adjoint au médecin régional, le Dr Boly Diop, du Médecin chef de l’hôpital de Kaolack, le cardiologue Souleymane Thiam. Mme Awa Marie Coll Seck a situé sa visite dans l’optique de recueillir des informations « concrètes et directes » au niveau des autorités régionales, mais également des professionnels de la santé qui sont en contact avec les malades.
Reprise de la fabrication du vaccin
Mme le ministre a constaté la poussée de la méningite dans certaines régions du Sénégal et en Afrique. Une méningite particulière qui sévit sur une bande qui va du Sénégal à l’Ethiopie, a-t-elle souligné.
Loin d’être surprenant, cette situation se présente assez régulièrement sous forme de poussée, voire d’épidémie, a-t-elle ajouté. Cependant, le ministre a précisé « qu’à Kaolack, comme d’ailleurs à Thiès et à Diourbel, il n’y a pas d’épidémie de méningite ». Ce qu’il faudrait faire, a-t-elle indiqué, c’est de renforcer les mesures prises, notamment la surveillance. « Quand vous avez une maladie qui a un potentiel épidémique, il faut, au jour le jour, ficher les cas, les reporter pour avoir une idée globale », a recommandé Mme Seck qui s’est félicitée du « travail accompli » dans la région de Kaolack. Aussi, le ministre a-t-il insisté sur la « vigilance et les opérations de dépistage, surtout dans l’entourage des malades, pour une prise en charge précoce, clé de voûte de tout succès dans le traitement de la méningite ». Le ministre a estimé que les structures sanitaires concernées ont assez d’antibiotiques pour traiter la méningite.
Awa Marie Coll Seck a précisé qu’on ne vaccine que quand le seuil épidémique est atteint. « D’ailleurs, a-t-elle ajouté, le vaccin doit être indiqué par rapport à la souche ». « Cette année, nous avons une souche spéciale qui avait déjà été identifiée au Sénégal en 2002. C’est la souche du méningocoque W 135 », a dit Mme le ministre de la Santé et de l’Action sociale, insistant sur la « rareté de cette souche. D’où le manque de stock de vaccins ». Mais, s’est-elle empressée de noter : « L’Oms, compte tenu du fait qu’il s’agit là d’un phénomène cyclique, a déjà contacté les spécialistes en la matière afin que la fabrication de ce vaccin soit reprise ».
Mamadou CISSE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux