← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 28/04/2012 | Lire l'article original
Ces activités sont menées dans le cadre de la semaine africaine de vaccination qui se tient du 25 au 30 avril 2012. En animant une conférence de presse, hier, à Dakar, le Dr. El Hadji Mamadou Ndiaye, chef de la Division de l’immunisation au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a indiqué que c’est une opportunité pour faire un plaidoyer, afin que les enfants soient vaccinés, mais aussi de rencontrer les populations, en leur expliquant les fondements de la vaccination. « C’est ce que nous appelons un plan stratégique de cette semaine », a souligné Dr. Ndiaye.
Dans des districts sanitaires, une mobilisation des partenaires locaux (relais communautaires) va aider les acteurs de la santé à identifier les enfants inscrits au Programme élargi de vaccination (Pev) et ceux qui ne le sont pas encore. « Les relais communautaires vont nous aider, pour que les enfants qui ont abandonné leurs activités de vaccination puissent revenir et continuer », a informé Dr. Ndiaye. Les relais communautaires sillonnent aussi les zones enclavées pour essayer de toucher les cibles vaccinales, notamment les enfants âgés de 0 à 11 mois, pour leur apporter la vaccination conformément au calendrier du Pev. Le Dr. El Hadji Mamadou Ndiaye a saisi également l’occasion pour faire la situation de la couverture vaccinale au Sénégal. Selon lui, elle est satisfaisante, car les dernières données d’enquêtes révèlent une prévalence de la couverture vaccinale d’environ 70 % sur l’ensemble des districts sanitaires du pays. Ce qui lui fait dire que le Sénégal est à l’abri des épidémies liées aux maladies évitables par la vaccination. « Les couvertures vaccinales restent satisfaisantes au niveau national, même si les acquis obtenus ne sont pas durables. Il faut travailler à renforcer ces acquis, parce qu’une fois que l’on baisse la garde, on perd tout le travail abattu, alors que les enfants naissent chaque année », a-t-il expliqué.
Il a rappelé que la mortalité infantile au Sénégal reste élevée, alors que l’on n’est à deux ans de 2015, fixé comme l’année de l’atteinte des Omd, y compris ceux relatifs à la santé. « La vaccination est, donc, un pas important, parce qu’elle peut contribuer à réduire de 25 % la mortalité infantile », a renseigné El Hadji Mamadou Ndiaye.
Eugène KALY
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux