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Le quotidien | Sénégal | 26/04/2012 | Lire l'article original
Chez les femmes enceintes, la prévalence de cette maladie, qui «est caractérisée par un manque de globules rouges ou d’hémoglobines» est estimée à 61%.
Les résultats de l’Enquête indiquent tout de même, une légère baisse de la prévalence de l’anémie chez les enfants et chez les femmes par rapport à l’Eds de 2005. Les enquêteurs indiquent qu’au «cours de l’Eds-Mics 2010-2011, un prélèvement de sang a été effectué dans un tiers des ménages. Et plus de trois quarts, 76% des enfants de 6-59 mois sont atteints d’anémie, la plupart 48% sous une forme modérée».
L’Eds-Mics 2010-2011 utilise l’indice de masse corporelle (Imc) pour déterminer l’état nutritionnel des femmes. L’Imc est défini par le poids en kilogrammes divisé par la taille en mètres carrés. Le rapport relève que «dans l’ensemble, plus d’une femme sur cinq a un indice de masse corporelle (Imc) inférieur à 18,5 et présente donc une déficience énergétique chronique. Cette proportion est la plus élevée parmi les jeunes filles de 15 à 19 ans et celles qui résident dans la région de Louga respectivement 35% et 39%. La surcharge pondérale ou Imc supérieur ou égal à 25 touche 21% de femmes en âge de procréer».
Concernant l’état nutritionnel des enfants, l’Ansd souligne que parmi ceux de moins de cinq ans, «27% ont une taille trop petite par rapport à leur âge et accusent donc un retard de croissance ou souffrent d’une malnutrition chronique. Dans 11% des cas, il s’agit d’un retard de croissance sous la forme sévère». La malnutrition chronique est plus fréquente en milieu rural qu’en milieu urbain : 31% contre 19%. La région de Kolda enregistre le plus fort taux : 44%. Elle est suivie de Sédhiou avec un taux de 41%.
Les statisticiens de l’Ansd assurent que «la prévalence du retard de croissance est influencée par le niveau d’instruction de la mère». Pour les enfants dont la mère est sans aucune instruction, la prévalence est évaluée à 30%. Tandis que pour ceux dont la mère a atteint un niveau secondaire ou plus, la prévalence est de 12%.
Écrit par Dialigué FAYE
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