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Sud Quotidien | Sénégal | 15/05/2012 | Lire l'article original
La progression des maladies gastriques qui évoluent en cancers, ces dernières années, comme ceux de l’estomac, du côlon et du rectum, inquiète de plus en plus le personnel sanitaire. Une situation qui est d’autant plus préoccupante que le Sénégal traine toujours les pieds dans sa croisade contre ce type de maladies. C’est pour cette raison que le Dr Ambdil Halim de l’hôpital Aristide Le Dantec vient d’attirer l’attention des autorités sanitaires sur la nécessité de mener une enquête épidémiologique au niveau de la population générale en vue de rechercher les facteurs étiologiques pour identifier les causes d’augmentation de leur fréquence.
L’appel pressant qu’il a lancé est lié au fait que ces pathologies touchent les personnes âgées dans les pays occidentaux mais au Sénégal, a-t-il fait remarquer, les patients souffrant de ces pathologies sont généralement des jeunes. Une frange de la population souffrant de plus en plus de cancers de l’œsophage, de l’estomac et du côlon. C’est pourquoi le spécialiste a beaucoup insisté sur les besoins d’études cohérentes pour freiner l’ampleur des dégâts.
Pourtant renseigne le même médecin, il y a quelques années, ces maladies n’étaient pas fréquentes sous nos cieux. Mais aujourd’hui, rien que ceux qui souffrent de pathologies comme l’ulcère gastro duodénal dû à une bactérie devrait pousser les autorités à freiner l’ampleur du mal. Surtout quand on estime à 80 % le nombre de Sénégalais vivant avec ce microbe qui se développe dans l’estomac avant de développer une plaie. Le même médecin de souligner que si des dispositions alimentaires, environnementales et un suivi précoce de la maladie ne sont pas prises, des complications graves peuvent arriver chez certaines personnes souffrant de cette pathologie pouvant se transformer en cancer d’estomac. Il a toutefois regretté l’absence d’un plateau technique approprié. Car même pour le bilan d’extension des pathologies, les malades sont souvent obligés d’aller faire des prélèvements ailleurs comme en France pour que les spécialistes puissent se prononcer.
Le même problème se pose pour ce qui concerne des ressources humaines. La plupart des cas sont évacués tardivement soit dans un état très avancé de la maladie. Suffisant pour les agents de santé d’alerter les populations souffrant des douleurs de ventre ou qui constatent du sang dans les selles.
par Cheikh Tidiane MBENGUE
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