← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 21/05/2012 | Lire l'article original
« Nous avons eu à enregistrer un cas qui a été évacué à l’Hôpital régional (en pédiatrie) et (le malade) est finalement sorti sain », a-t-il expliqué.
Son poste polarise quatre quartiers et 20 villages.
Selon M. Doucouré, la méningite qui sévit est importée. « Elle s’appelle W135, n’est pas très dangereuse si on prend des précautions », a-t-il assuré, parlant d’une surveillance épidémiologique précoce.
« Si le sujet est vite amené au niveau de la structure de santé, et avec les molécules, la situation sera gérée et il n’y aura pas de beaucoup de dégâts. »
Selon l’infirmier, la méningite à méningocoques est favorisée par certains facteurs comme la poussière et la promiscuité. « Cette méningite n’est pas trop offensive. »
Au cours de la rencontre de sensibilisation, des mesures d’hygiène en période pré-hivernage ont été évoquées pour prévenir les cas de diarrhée.
A cet effet, M. Doucouré a préconisé l’utilisation de l’eau de javel. « Dans les douches, il faut y mettre du savon pour se laver les mains après chaque sortie (…) il faut se prémunir », a-t-il lancé.
Il a lancé un appel aux populations afin qu’elles ne se rendent pas d’elles-mêmes au niveau des pharmacies pour se procurer des vaccins qui ne serviront à rien.
« Ces vaccins ne sont pas adaptés au type de méningite qu’est le W135 qui sévit présentement. Les vaccins qui sont disponibles traitent la méningite A+C », a-t-il averti.
L’infirmier chef de poste a souligné que la sensibilisation est venue à son heure pour permettre aux populations d’être renseignées sur les types de méningites et les mesures idoines à prendre.
L’objectif de cette démarche, a-t-il insisté, est de les amener à agir précocement sur les cas cliniques en les transférant au niveau des structures de santé.
« Là, nous allons sauver les enfants qui sont très menacés, qui seront cliniquement traités pour éviter la propagation. (…) La meilleure prévention c’est le recours aux soins précoces. »
La responsable du Centre d’énergie solaire et d’hygiène, Fatou Thiam Diallo, a salué cette rencontre d’information et de sensibilisation, estimant qu’elle est venue à son heure au grand bénéfice des populations.
« Nous saluons cet acte qui permet aux populations de savoir tout sur les maladies qui fatiguent les enfants », a-t-elle dit, ajoutant que « celui qui ne connaît pas court des risques ».
Source: APS
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux