15/06/2012 - Walfadjri - Sénégal
Ainsi pour venir à bout de ce déficit, les autorités ont trouvé comme parade l’implantation des postes et centres de transfusion sanguine dans les régions pour aller à la rencontre des populations. Ceci dans l’espoir de les amener à être plus régulières dans les centres de transfusion sanguine. Cette méthode permettra de sauver des vies, surtout dans le domaine de la mortalité maternelle qui touche le monde rural.
Cette pénurie résulte du fait que les populations, dans leur majorité, rechignent à donner leur sang par peur ou tout simplement par ignorance. Cette réticence de la part de la population occasionne un taux de 4,5 donneurs pour mille personnes. Ce qui est en dessous des normes de l’organisation mondiale de la santé (Oms) qui est fixée à 10 donneurs pour mille personnes. Selon le docteur Dièye, «c’est en allant vers la population que nous allons pouvoir combler ce gap.» Et pour cela les autorités de la structure se sont données pour date limite, 2015, pour venir à bout d’un gap de 65 mille dons. Mais pour l’instant les moyens font défaut. La plupart du sang collecté a été fait à Dakar et il est loin de pouvoir satisfaire la demande des hôpitaux. Le don de sang n’a pas toujours passionné les Sénégalais. Mais le docteur Dièye rassure : «Il n’y a pas de risque majeur à donner son sang». Mais c’est sans compter avec les idées reçues de certaines personnes, le manque de temps, et surtout la peur de se voir annoncer une maladie sanguine.
Diomma DRAME
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