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Le quotidien | Sénégal | 13/07/2012 | Lire l'article original
«Le ministre Sénégalais de la Santé, le Dr Awa Marie Coll-Seck, a pris des engagements très importants lors de la réunion d’aujourd’hui (mercredi dernier). Le gouvernement s’est engagé à faire de la planification familiale une priorité en rendant les services disponibles à toutes les femmes qui en ont besoin. Dr Coll-Seck a annoncé que le gouvernement s’efforcera d’accroître le taux de prévalence national de contraceptive de 12 à 27% d’ici 2015», relève le document.
Des déclarations qui viennent asseoir les convictions selon lesquelles, le Sénégal est toujours dans un état de balbutiement, relativement à la volonté politique qui manque dans ce combat, pour la sauvegarde de la vie des femmes et des enfants. Jusque-là en effet, le taux de prévalence contraceptive est de 12%, en dépit de la communication sur l’espacement des naissances, enclenchée depuis les années 1990.
Aujourd’hui, pas moins de 800 000 femmes en âge de procréation ont exprimé un besoin non satisfait. Ce qui confirme la modicité de la somme consentie, par le ministère de la Santé, pour l’achat de produits contraceptifs. Heureusement qu’à Londres, Dr Awa Marie Coll Seck a affirmé que «pour atteindre cet objectif (27% de taux de contraception), le gouvernement augmentera la ligne budgétaire pour l’achat de contraceptifs d’au moins 200% et doublera le budget pour la gestion du programme et plan d’action». Une bonne nouvelle pour la Division de la santé de reproduction, qui se démultiplie sur le terrain, malgré ses maigres moyens, pour la promotion de la planification familiale au Sénégal.
L’autre bonne nouvelle du Sommet est qu’il a occasionné une levée de fonds nécessaires pour fournir des contraceptifs à environ 120 millions de femmes supplémentaires à un coût estimatif de 4,3 milliards dollars. «Le 11 juillet 2012, le gouvernement britannique et la Bill & Melinda Gates Foundation, en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), les gouvernements nationaux, les donateurs, la société civile, les organisations religieuses, le secteur privé et la communauté de la recherche, entre autres partenaires, vont déployer des efforts sans précédent destinés à fournir des services, des informations et des produits de contraception abordables et permettant de sauver des vies à 120 millions de jeunes filles et de femmes supplémentaires dans les pays les plus pauvres du monde d’ici à 2020 », lit-on dans le document.
Aly FALL
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