← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 17/07/2012 | Lire l'article original
Les 8 pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) se sont dotés de 6 textes réglementaires relatifs à la réglementation pharmaceutique. Ceci, grâce à la Cellule pour l’harmonisation de la réglementation et la coopération pharmaceutiques qui a permis la mise en place d’un cadre réglementaire harmonisé. Pourtant, a relevé, Seydou Sissouma, commissaire chargé du Développement social et culturel au sein de l’Union, « l’adoption d’un texte communautaire ne suffit pas à garantir sa mise en œuvre sur le terrain ». D’où la série d’ateliers d’information et de sensibilisation à travers les différents pays membres pour que les différents acteurs (Etats, docteurs et industriels) s’approprient le contenu de ces textes.
Hier, à l’occasion de la tenue de l’atelier national à Dakar, le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Mame Abdoulaye Guèye, a plaidé pour l’élaboration de « guides » qui seront des « référentiels » pour l’ensemble des autorités nationales de régulation (Anr) des pays de l’Uemoa, des industriels et des exploitants. Car, selon lui, « En Afrique noire, la quasi-totalité des besoins en médicaments est importée et les origines sont de plus en plus diversifiées».
Mieux, a souligné le représentant du ministre de la Santé, l’application de ces textes communautaires apportent « des garanties pour un système d’assurance qualité des produits pharmaceutiques à usage humain, mais également un référentiel de normes dans le domaine de l’inspection pharmaceutique ».
Approche multisectorielle
Au-delà de la mise en place de ce référentiel et des textes communautaires, il faut, selon le directeur de cabinet du ministre de la santé, « privilégier l’information, la communication et l’éducation » pour un changement de comportement et « développer les capacités de production de médicaments de qualité ». Aussi, a fait remarquer Mame Abdoulaye Guèye, une « approche multisectorielle » doit être privilégiée en impliquant tous les services de l’Etat, en particulier la Police, la Gendarmerie, les Douanes, les services de santé, du commerce, etc.
Cet atelier de Dakar survient après ceux tenus au Burkina Faso, au Bénin, au Togo et en Côte d’ivoire. Le Sénégal fait partie des pays de la sous région qui disposent des « plus anciennes références » en matière de réglementation pharmaceutique.
Maguette NDONG
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux