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Le soleil | Sénégal | 12/09/2012 | Lire l'article original
Les déchets hospitaliers présentent de nombreux risques sur l’environnement et sur la santé humaine. Au Sénégal, jusque-là, leur traitement se faisait de manière artisanale et ne permettait pas d’éliminer tous les risques. Selon le directeur de l’Hoggy, ce centre arrive à point nommé. « Les manquements constatés lors de l’élimination des déchets biomédicaux ont engendré des risques auxquels les personnels médicaux sont exposés. Ce projet apporte des solutions salvatrices pour une meilleure gestion de ces déchets », se réjouit-il. Il s’engage ainsi à favoriser l’entretien de ces installations. « Je donne l’assurance que ces technologies seront entretenues avec rigueur et professionnalisme », rassure-t-il. Ce Projet de gestion des dioxines et du mercure (Progedim) a été financé avec l’appui du Fonds pour l’environnement mondial (Fem), mais aussi avec le soutien d’autres partenaires, comme l’Organisation mondiale de la santé (Oms). A l’occasion, la représentante de l’Oms, Mme Alimata Jeanne, est revenue sur les raisons du choix du Sénégal comme pays test du projet. « Selon les évaluations de l’Oms, plus de 18 % des déchets biomédicaux sont gérés sans méthode, exposant ainsi les agents des structures de santé, mais aussi les populations, directement ou indirectement. Le Sénégal a été choisi comme pays pilote pour l’Afrique de l’ouest. Ce partenariat va se poursuivre pour accompagner le pays dans ses politiques sanitaires », ajoute-t-elle.
Dans cette même lancée, le représentant du Pnud, Francis James, en appelle à l’implication de toutes les parties prenantes pour une meilleure gestion de ces installations. Au Sénégal, trois structures de santé ont bénéficié de ces centres. Il s’agit de l’Hoggy, du centre de santé Youssou Mbargane Diop de Rufisque et du poste de santé de Sangalkam.
Mme le ministre de la santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck, en partenariat avec le ministère de l’Ecologie et de la Protection de la nature, envisage de déployer les moyens nécessaires pour en faire profiter à toutes les structures sanitaires du pays. « La question de la gestion des ordures biomédicaux interpelle les autorités, car elles peuvent présenter des risques énormes sur l’environnement. Je salue ce partenariat, avec le ministère de l’Ecologie et de la Protection de la nature », dit le ministre.
Coumba FAYE (stagiaire)
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