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Sud Quotidien | Sénégal | 07/09/2012 | Lire l'article original
Depuis quelques années, Saint-Louis ne connaît plus la tourmente des inondations. La restructuration d’une bonne partie du populeux quartier de Pikine ainsi qu’une extension significative du réseau d’assainissement de la commune. La vieille cité n’est pas pour autant sortie de l’auberge. Les pluies de ces derniers jours ont transformé certains quartiers périphériques en zones marécageuses.
C’est le cas à Pikine 700 et à Pikine- Diokoul . Soixante-douze heures après les dernières précipitations, des flaques d’eau verdâtres font encore partie du décor. A certains endroits, les populations posent des briques en pont de fortune pour ne pas patauger dans les eaux immondes. Le Collège d’enseignement moyen de Pikine, construit sur l’ancien lit d’un bras de fleuve est envahi par les eaux. Les murs de ses classes sont déjà avachis par les eaux de ruissellement alors que l’école est construite il y a moins d’une décennie. Un groupe d’enfants qui tape sur un ballon se soucient peu du danger qui les guette dans ce terreau favorable pour les vecteurs de maladies hivernales.
Situation maitrisée pour le paludisme
Au district sanitaire de Saint-Louis, sise au Centre de santé Ousmane Ngom, le docteur Fatou Ndiaye, médecin-chef adjoint fait l’état des lieux concernant le paludisme. « A ce jour, un seul cas avéré a été recensé par nos services », rassure-t- elle. Le Dr Ndiaye avance « la couverture universelle en moustiquaires » pour expliquer la performance réalisée. A l’opposé, elle fait observer une recrudescence de cas de diarrhées, de gastroentérites, des infections respiratoires et de dermatoses. Diagnostic confirmé par M. Niass, infirmier-chef de poste au dispensaire de Pikine 700 qui note une arrivée importante dans sa structure médicale d’enfants de zéro à cinq ans pour des cas de diarrhées.
Et les autorités sanitaires d’en appeler à observer les règles élémentaires d’hygiènes corporelles et notamment, celle des mains. Si la situation est pour le moment sous contrôle, elles n’en rappellent pas moins de doubler de vigilance. Car, les maladies hydriques, telles que le choléra trouvent en cet environnement, un terreau très fertile.
Cheikh Lamane DIOP
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