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Sud Quotidien | Sénégal | 26/09/2012 | Lire l'article original
La stratégie de Médecins sans Frontière appelée «chiomioprévention du paludisme saisonnier» a consisté à administrer aux enfants un traitement à base d'amodiaquine et sulphadoxine/n pyriméthamine (Fansidar) durant la période dite de haute transmission de la maladie. Il s’agit de la période située entre le mois de juillet et le mois d’octobre. C’est-à-dire, la saison pluvieuse dans cette partie du continent et pendant laquelle pullulent des moustiques dont l’anophèle, la moustique femelle qui transmet la maladie.
L’expérience menée par «Médecins sans frontières» a touché 170.000enfants âgés entre 3 et 5mois dont 161.000 enfants du district de Koutiala, au sud-est du Mali, et 10.000 enfants à Moïssala, au Tchad", signale MSF. A Koutiala au sud du Mali où expérience a été menée cela a permis de constater une baisse sensible de 65% de cas de paludisme, indique une dépêche de l’APS citant le communiqué de MFS.
L’association de MSF renseigne en effet aussi bien à Kouthiala au mali qu’à Moissala au Tchad «Les enfants malades, déjà atteints de paludisme ou d’autres pathologies» n’étaient pas pris en compte dans l’échantillonnage". De façon plus spécifique, au niveau du district de Koutiala au Mali, les équipes de MSF ont été constaté agréablement surprises de constater «une baisse de 65% de cas de paludisme simple au cours de la semaine qui a suivi la distribution du traitement».
De même d’ailleurs que «le nombre d’hospitalisations liées à la maladie est passé de 247 cas à 84 cas par semaine", souligne l’Association Médecins Sans Frontières. Les résultats semblent encore beaucoup plus spectaculaires, selon les équipes de MSF puisque «dans deux aires de santé à proximité de la ville de Moïssala, les résultats font état d’une baisse oscillant entre 72 % et 86 % des cas de paludisme simple".
Les résultats enregistrés constituent ainsi de fortes lueurs d’espoirs de réduire les ravages dus au fléau du paludisme dans le monde, particulièrement en Afrique. Un continent qui paie chaque année un lourd tribut sur le plan économique et social du fait des ravages du paludisme qui constitue dans certains pays 70% des motifs de consultations.
Mamadou Mika LOM
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