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Le soleil | Sénégal | 02/10/2012 | Lire l'article original
Le cours, initié en collaboration avec le Pr. Laurent Belec, va durer un mois. Environ, une trentaine d’étudiants (pharmaciens, médecins, ingénieurs, techniciens ou spécialistes de la biologie), sont annuellement formés. Depuis la rentrée 2006, « près de 200 biologistes ont bénéficié de cette formation sanctionnée par un diplôme reconnu par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar », a dit Pr. Souleymane Mboup, chef de service du laboratoire bactériologie virologie. Le représentant de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) a rappelé que le sida constitue « un lourd fardeau socio-sanitaire et économique ».
Des résultats encourageants
Les avancées sur les recherches montrent la pertinence de la tenue de cette session de formation. En 31 ans de pandémie de Vih/Sida, elle a permis de réaliser des progrès, « qui ont parfois révolutionné notre approche médicale. Il est donc stratégique de disposer de possibilités de se recycler et d’avoir une formation de haut niveau en permanence », a indiqué le Pr Mboup. En effet, dans l’exposé du professeur, on peut noter que l’essai phase III de 6 ans d’un vaccin contre le Vih en Thaïlande avait montré que, sur 16.000 sujets adultes recevant le vaccinal primo vaccination, le risque d’infection était réduit de 31,2 %. La Food and drug administration américaine (Fda) vient de mener deux études très encourageantes sur le Truvada. Sur des hommes qui avaient de rapports sexuels avec des hommes, ces études ont permis de constater que le Truvada permettait de réduire à 42 % le risque d’infection.
L’étude menée en Afrique remporte le prix des encouragements. Elle portait sur la transmission du Vih à des couples hétérosexuels. Les résultats donnent un risque de transmission réduit à 75 %. Fort de ce constat, « la Fda a approuvé une dose quotidienne orale de Truvada pour réduire les risques d’infections chez les adultes non infectés », a informé le Pr Mboup. Pour les patients atteints de la tuberculose, l’essai clinique phase II montre une combinaison de médicaments qui pourrait venir à bout des 99 % des souches bactériennes en 2 semaines seulement. Et elle pourrait également être bien plus efficace que les traitements existants. Aussi, semblerait-il que ces combinaisons de médicaments soient compatibles avec les traitements anti Vih, a ajouté le Dr Mboup.
Une maladie similaire au Sida
Ces recherches ont permis d’atteindre d’importants progrès en ce qui concerne la prévention et l’accès aux traitements antirétroviraux. Selon le représentant de L’Oms, « dans 33 pays, dont 22 en Afrique subsaharienne, l’indice du Vih a diminué de plus de 25 % entre 2001 et 2009. Et le nombre de décès de personnes vivant avec le virus a reculé de 19 % entre 2004 et 2009 ».
Malgré les pas de géant de la recherche sur le Sida, les récentes découvertes, en août 2012, viennent porter une tache noire sur l’éclat des avancées. Des chercheurs ont identifié une nouvelle maladie dont les symptômes sont similaires à ceux du Sida. Elle empêche les malades de lutter contre les autres types d’infections. Mais elle ne se transmet pas à travers un virus et un seul gène n’est probablement pas responsable. Dr Mboup s’est réjoui « que les personnes touchées n’aient aucun lien ».
Ibra BADIANE (stagiaire)
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