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Le soleil | Sénégal | 17/10/2012 | Lire l'article original
Pour le ministre, l’atteinte de l’objectif zéro nouvelle infection chez les enfants passe obligatoire par le dépistage des femmes enceintes. « Mobilisons-nous pour une moindre infection chez les femmes et les filles, et pour zéro enfant infecté au Vih/Sida d’ici à 2015. Cette invite à la mobilisation est une exhortation à l’engagement de toutes les communautés pour une prise en compte effective des mesures de prévention, notamment le dépistage systématique au VIH de la femme enceinte », a prêché Mariama Sarr au cours du lancement de la semaine nationale Femme/Sida coorganisée par son département et le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls).
Dans la foulée, elle a plaidé pour « une vraie culture du dépistage », le paramètre déterminant pour faire reculer cette maladie qui, selon Dr Ibra Ndoye, est la première cause de mortalité chez la femme en Afrique. « Il nous faut aller vers un taux de dépistage plus significatif. Le dépistage ne doit pas souffrir d’une contrainte, mais doit rester un acte volontaire et courageux si nous voulons atteindre l’objectif de zéro infection chez la femme et zéro infection chez les enfants », a souligné le ministre. La systématisation du dépistage prénuptial des futurs mariés, a insisté Mm. Sarr, serait aussi une forme efficace d’endiguer la progression de l’infection du VIH parmi la population générale.
Barrières socioculturelles
Les efforts obtenus par le Sénégal avec la stabilisation de la prévalence à 0,7 % et la réduction de la prévalence chez les jeunes qui passe de 0,5 % à 0,25 % ne doivent pas, selon le ministre, occulter certaines contraintes, comme la persistance des barrières socioculturelles. « Les acteurs devront redoubler d’efforts et d’ingéniosité pour venir à bout des résistances et des tabous. Le défi est grand mais pas impossible à relever », a laissé entendre Mariama Sarr.
Quant au Dr Ibra Ndoye du Cnls, il a recentré le rôle de la femme dans la croisade contre cette pandémie. « Les femmes doivent être sur toute la ligne du combat contre le VIH au Sénégal. Le taux de transmission de la mère à l’enfant est passé de 8 % à 4,3 % aujourd’hui. Nous sommes sur la bonne voie pour l’élimination de la transmission de la mère à l’enfant », a-t-il dit.
Aïda DIENE et Bintou DEMBELE (stagiaires)
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