← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le quotidien | Sénégal | 20/11/2012 | Lire l'article original
La lutte contre le paludisme reste un enjeu sanitaire important surtout en Afrique majoritairement touchée par ce fléau. Le parasite, plasmodium, provoque fièvre, maux de tête et vomissements qui, à long terme et en l’absence de traitement, entraînent la mort. L’enjeu de la découverte d’un vaccin efficace reste essentiel car, dans certaines régions du monde, le parasite résiste aux antipaludéens existants et ne laisse aucune chance de guérison aux populations.
Le paludisme ou malaria tue encore près de 655.000 personnes chaque année et en majorité des enfants, âgés de moins de 5 cinq ans et vivant principalement en Afrique subsaharienne. La méthode la plus efficace pour lutter contre l’inoculation du parasite dans le sang, lors de piqûres de moustique, reste l’utilisation de moustiquaires imprégnées par les familles. C’est donc un travail de prévention que les Etats doivent faire auprès de leurs populations pour les pousser à adopter des comportements plus responsables surtout vis-à-vis de leurs nourrissons.
Le vaccin Rts,S en empêchant le parasite de se développer dans le sang et d’infecter les globules rouges, donne de meilleurs résultats s’il est injecté en amont d’une crise grave. Malgré sa faible efficacité, il s’avère être un bon complément à l’utilisation de mesures de prévention déjà existantes.
Il reste encore bien du travail à Gsk, Mvi (Malaria Vaccine initiative) et aux différents centres de recherches africains engagés sur le projet. La collecte de données supplémentaires sur l’efficacité à plus long terme du vaccin est attendue impatiemment notamment par l’Organisation mondiale de la santé (Oms), qui donnera ses conclusions sur cette recherche en 2015.
Des résultats satisfaisants permettraient une implantation à grande échelle de programmes nationaux de vaccination dans les zones les plus touchées. Pour ce faire, les chercheurs en appellent à l’appui de nouveaux partenaires intéressés par cette lutte sans merci contre la maladie.
Par Circé SIMONET
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux