← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Sud Quotidien | Sénégal | 24/11/2012 | Lire l'article original
Ses constats sont allés aux considérations sur le cancer non perçu comme une priorité ou comme un problème de santé publique. Ses remarques s’étalent à l’intérêt sur les maladies transmissibles. Il a insisté sur un fait que la transmission épidémiologique des maladies qui n’ont attiré l’attention pendant un moment. Les maladies non transmissibles sont beaucoup importantes que les maladies infectieuses et transmissibles, selon lui.
Treize millions de personnes dans le monde souffrent du cancer chaque année et plus de la moitié en meurent. Ils affectent les économies. Soixante trois pour cent des personnes atteintes de cette maladie vivent dans nos pays, selon lui. Il déplore également le fait que soixante quinze pour cent des malades du cancer arrivent pour se consulter à une phase difficile, surtout au moment où il est difficile de faire quelque chose. Désormais, il pense à deux choses qui sont possibles pour la gestion de cette maladie.
La première consiste à faire de la prévention pour éviter de manière précoce le développement de la maladie. Il recommande en deuxième lieu de faire du dépistage. Un cas de cancer rencontré de manière précoce peut faire l’objet d’un traitement approprié pour déboucher sur une guérison avec succès.
A l’en croire, les gouvernants ne peuvent pas tout faire. Ils ont besoin d’être soutenus par le milieu associatif. Le milieu associatif, selon lui, doit renforcer le plaidoyer sous l’impulsion de la société civile. Des modèles proposés suivant cette démarche ont abouti à une première expérience à Yeumbeul. Après des campagnes itinérantes, l’heure est à l’installation de structures pérennes permettant la prévention et le dépistage. Il a loué le concours de l’Onu femmes qui a mis en place des moyens, un matériel de qualité constitué d’une unité vaccinale, des moyens de stockage et de surveillance des vaccins en plus d’une première unité pour un stock de départ.
La disposition, selon le professeur Kassé, va permettre une autonomisation du centre de pérennisation de ses activités. La stratégie en cours à Mbour ne concurrence ni les efforts du ministère de la santé ni ceux des privés mais qui entre dans la dynamique de venir en aide à des personnes démunies. L’unité de dépistage du cancer du col de l’utérus va suivant ses explications faire le dépistage de malades et leur traitement sur place. L’association Prévenir n’a pas l’ambition de gérer cette structure, Onu femmes non plus dira-t-il.
par Samba Niébé BA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux