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Sud Quotidien | Sénégal | 30/11/2012 | Lire l'article original
La couverture médicale universelle qui va prendre en charge les besoins financiers des sénégalais qui sont ou non malades et qui est une promesse électorale du président Macky Sall fera l’objet d’importantes discussions lors des concertations nationales sur la santé et de l’action sociale, prévues au début de l’année 2013. En s’exprimant hier sur cette question soulevée à la Fac médecine de Dakar à l’occasion du lancement des journées médicales de l’hôpital Aristide Le Dantec, le Secrétaire général du ministre de la Santé et de l’Action sociale, Moussa Mbaye, a soutenu qu’un groupe de réflexion a été mis en place pour échanger sur cet ambitieux projet. Il est même prévu dans les prochains jours une réunion d’un groupe de réflexion chargé de finaliser la première mouture du projet dont les conclusions devront donner une meilleure orientation quant à la prise en charge gratuite des soins des sénégalais. Toute la pyramide sanitaire sera tenue de se soumettre aux nouvelles mesures qui seront mises en place.
De la case de santé en passant par le poste de santé, le district sanitaire jusqu’au niveau des hôpitaux, la couverture médicale sera appliquée, a souligné en outre Moussa Mbaye. Il a souhaité que cette initiative ambitieuse voie le jour surtout pour permettre au Sénégal d’être au même niveau que les pays africains qui réalisent un taux de plus de 95 % de couverture sanitaire. Il a cité en guise d’exemple le Ghana qui est en train d’avancer ainsi que Rwanda dont le model a pourtant été conçu par des Sénégalais.
Le lancement des journées médicales de l’hôpital Aristide Le Dantec s’est déroulé dans l’Amphithéâtre de la Fac de Médecine qui a offert l’opportunité au Pr Mamadou Ndoye président de la Commission médicale de cette structure de santé qui commémore ces 100 ans d’existences avec comme thème « les urgences intra hospitalières », de soulever l’ampleur des infections au cours des soins dont sont victimes de plus en plus les patients dans les services d’urgences post opératoires.
Une problématique inquiétante qui est devenue une cause importante de mortalité et de morbidité mais dont le Sénégal ne dispose pas encore de données nationales exhaustives pour mesurer l’ampleur du mal, a regretté ouvertement le Pr Ndoye. Le représentant du ministre a exprimé quelques mesures qu’il faut prendre pour initier les professionnels de santé à la culture de gestion des risques liés aux pratiques de l’urgence.
Il s’agira, selon lui, de développer les compétences des professionnels des intervenants dans les urgences et renforcer la coordination intersectorielle dans la prise en charge de l’urgence médicale. Mais également mettre en place un système performant d’information sur l’activité d’assistance médicale urgente.
Le directeur de l’hôpital a abondé dans le même pour soutenir que ce choix du thème est important pour la réorganisation de son service d’assistance d’urgence SAU qui accueille un nombre important de malades qui sont exposés à un sérieux risque infectieux qu’il convient de mieux contenir.
par Cheikh Tidiane MBENGUE
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