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Walfadjri | Sénégal | 30/11/2012 | Lire l'article original
L’Association sénégalaise pour le bien-être familial (Asbef), en collaboration avec le Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), voudraient que les parlementaires plaident pour une mobilisation de ressources en faveur de la santé de la reproduction puis de la planification familiale, intégrant le genre. Cette demande a été formulée à l’occasion d’un atelier tenu ce jeudi à Dakar. Les organisateurs disent s’adresser aux députés à cause de leur fonction élective et législative qui leur trace un rôle de contrôleur de l’exécutif. La responsable de la Stratégie nationale pour l’égalité et l’équité de genre (Sneeg) avance que les parlementaires doivent développer un argumentaire permettant de stimuler l’augmentation de ressources destinées aux préoccupations pour le bien-être de la famille. Cependant, «la prise en compte de la dimension genre est une question de développement durable», fait-elle savoir.
D’ordinaire, les activités de l’Asbef sont financées, en grande partie, par des partenaires. Cette fois-ci, l’association formule un plaidoyer adressé aux députés pour obtenir de l’Etat plus d’efforts que d’habitude, dans le budget consacré au ministère de la Santé afin que la part allouée à la santé de la reproduction, à la planification familiale, à la prévention de la mortalité maternelle et néo-natale puisse être revue à la hausse. «Cette démarche permet au Sénégal d’honorer les forts engagements internationaux qu’il a pris», déclare Cheikh Tidiane Mbengue, représentant de l’Unfpa. Durant l’élaboration des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) en 2000, dont la date butoir est 2015, l’Etat sénégalais s’est engagé à réduire de ¾ la mortalité maternelle. Au sommet de Londres en juillet 2011, il a encore promis d’augmenter le taux de prévalence contraceptive qui est de 12,1 % dont 8 % revient aux zones rurales en l’amenant à 27 %.
Un budget de 16 milliards de francs Cfa prévu pour les trois années à venir devra permettre de résoudre ces problèmes. Cheikh Tidiane Mbengue confie : «A Maputo, le Sénégal s’était déjà engagé à augmenter de 15 % le budget de la santé. Sachant qu’il y va du renforcement de la part attribuée à la santé de la reproduction, à la planification familiale, à la mortalité maternelle et néonatale entre autres. En somme, tous les problèmes que nous traitons, dont la résolution permet d’améliorer la condition de la femme». Cheikh Tidiane Mbengue avoue que, bien que ce combat renforce la femme, il permet à l’Etat de générer des fonds. D’après des études, dit-il, un dollar investi dans la planification familiale lui permet d’en gagner six autres.
Aïda SAKHO
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